La Grande-Bretagne prévoit de construire le premier aéroport de l’île de Sainte-Hélène (l’île de Napoléon) qui pourrait accueillir Airbus A320 et B737. L’île où fut exilé Napoléon Bonaparte, propriété de la Grande-Bretagne, va avoir son aéroport d’ici 2015. Saint-Hélène, environ 4 000 habitants, située à 5 500 km au nord-est de Buenos Aires et à 2 800 km de Luanda (capitale de l’Angola), n’est reliée jusqu’à maintenant que par voie de mer, ce qui suppose entre 7 jours de navigation jusqu’en Afrique du Sud ou 14 jours jusqu’aux côtes du Royaume-Uni. La piste longue de 2250 mètres, construite par l’entreprise sud-africaine Basil Read, serait capable d’accueillir des Airbus A320 et Boeing 737-800, pour une fin des travaux prévue en 2015 selon les premières estimations. En attendant une piste temporaire sera construite, afin d’accueillir les Hercules C-130 qui achemineront le matériel. Le projet, d’un coût de 315 millions de dollars entièrement à la charge du gouvernement britannique, peut étonner alors que l’ensemble des pays d’Europe se soumettent à une crise d’austérité budgétaire. Outre un nouveau flux de touristes et des emplois directs attendus, ce nouvel aéroport donnera en outre la possibilité de relier l’île de Napoléon aux îles Malouines, appartenant elles aussi à la Grande-Bretagne bien qu’au sud de l’Argentine, et distantes de 6 134 km. Actuellement, les îles Malouines ne sont reliées que par deux liaisons aériennes à Londres : la première par Royal Air Force britannique avec une escale militaire sur l’île de l’Ascension, ou par LAN Chile (LAN Airlines)  qui se connecte à l’Europe via Santiago du Chili et via un accord de code share, mais avec des escales nombreuses  jusqu’à Londres (îles Malouines-Punta Arenas-Santiago du Chili-Madrid-Londres).