Les premiers éléments de l’enquête sur le crash d’un Dornier Do-228 de la compagnie Sita Air à Katmandou au Népal, et qui a fait 19 morts, indiquent un choc aviaire juste après le décollage. Le pilote a alors demandé à faire un atterrissage d’urgence. Le 28 septembre dernier, le Dornier de la compagnie népalaise Sita Air, à destination de l’aéroport de Lukla près du Mont Everest, s’écrasait peu après son décollage de Katmandou tuant ses 16 passagers et 3 membres d’équipage. On en sait désormais un peu plus sur ce qui s’est passé. Le pilote a rapporté peu après le décollage un impact avec un volatile puis l’extinction de l’un de ses moteurs. L’oiseau serait a priori un aigle noir de 180 cm d’envergure pour un poids de 1,8 kg. Le pilote, bien que sachant l’avion capable de voler avec un seul moteur sur deux, a demandé à atterrir d’urgence sur sa piste de départ. Il a amorcé un virage de retour puis s’est écrasé, deux minutes après son décollage à 500 mètres de l’aéroport. Certains affirment avoir vu le nez de l’avion en feu avant qu’il n’impacte le sol, le pilote ayant choisi un terrain vague à proximité d’une rivière. L’avion en partie en flammes aurait même été filmé via un smartphone par un habitant de la région. Les deux boîtes noires ont été retrouvées. Elles permettront de déterminer les causes exactes du crash. La Grande-Bretagne qui comptait sept ressortissants parmi les passagers a dépêché deux enquêteurs du Air Accidents Investigation Branch (AAIB), l’équivalent du Bureau d’Enquêtes et Analyses (BEA) en France, pour assister les investigateurs sur place. Cet accident est le sixième au Népal en deux ans.