Plusieurs compagnies (Cathay Pacific, LAN Chile Airlines ou Aerolineas Argentinas) ont été condamnées par la justice néo-zélandaise à des amendes entre 5 000 et 18 000 dollars pour avoir transporté des passagers non autorisés à rentrer en Nouvelle-Zélande. Tout passager qui désire se rendre en Nouvelle-Zélande doit obtenir l’aval des autorités néo-zélandaises de l’immigration (loi de 2009). Et depuis juillet, un nouveau système a été mis en place permettant de rendre des avis d’infraction aux compagnies aériennes n’obéissant pas à leurs obligations concernant cette loi, les compagnies recevant l’autorisation pour leurs passagers via un système appelé Advance Passenger Processing. La Cour de justice de Manukau en Nouvelle-Zélande vient donc de condamner à 5 250 $ et à 9 000 $ d’amende Cathay Pacific et LAN Chile Airlines pour avoir embarqué sur des vols pour Auckland un Sud-Africain (depuis Hong Kong) soupçonné de vouloir travailler illégalement et un Brésilien (depuis Santiago du Chili) au passeport expiré, les faits s’étant déroulés en janvier 2012 et décembre 2011. Et le mois dernier, Aerolineas Argentinas a été condamné à 18 000 $ d’amende pour avoir transporté deux Chinois et un habitant du royaume du Tonga depuis Sydney vers Auckland. Toutes les compagnies aériennes desservant la Nouvelle-Zélande (Emirates, Qantas Airways, Air New Zealand, Air Tahiti Nui, China Southern Airlines, Virgin Australia, Singapore Airlines, Air Pacific, Jetstar, Thai Airways…) ont pris l’habitude de travailler en étroite collaboration avec le service immigration de ce pays, les systèmes d’interdiction étant conçus pour empêcher les personnes non désirées de monter à bord d’un avion en direction de Nouvelle-Zélande.