La compagnie aérienne Air France a proposé aux pilotes d’Embraer de sa filiale Regional d’aller travailler à aux Emirats Arabes Unis, en Jordanie ou au Bangladesh, afin de réduire ses problèmes de sureffectif. Selon La Tribune du 15 novembre 2012, la filiale régionale basée à l’aéroport de Nantes a proposé à ses pilotes d’aller travailler à Abou Dhabi, Amman ou Dhaka, avec des contrats d’un an éventuellement renouvelables (durée plus courte à Dhaka). Selon le quotidien, Air France a confirmé avoir été contactée par des sociétés de placement à la recherche de pilotes qualifiés sur Embraer, et avoir proposé des congés sans soldes aux pilotes volontaires. Aux Emirats Arabes Unis, Rotana Jet a lancé en septembre les premiers vols domestiques du pays, opérés en Embraer ERJ145, et vise également des liaisons vers les émirats voisins de Sharjah et Ras Al Khaimah. Le constructeur brésilien a des bureaux à Dubaï, et une base de maintenance pour ses avions d’affaires (mais n’a vendu aucun appareil aux Emirates Airlines, Etihad Airways ou aux low cost Air Arabia ou Flydubai). En Jordanie, Royal Jordanian opère déjà huit Embraer E175 et E195, tandis qu’au Bangladesh a priori ni Biman ni aucune autre compagnie régulière n’opère d’Embraer. Tout comme lorsque Brit Air avait proposé à ses pilotes d’aller travailler sur les Bombardier CRJ1000 de Garuda Indonesia, Regional cherche à réduire son sureffectif dans le cadre du plan de restructuration Transform 2015. Rappelons que la partie moyen-courrier de ce plan doit regrouper ces deux filiales plus Airlinair sous une même ombrelle (en gardant des flottes distinctes mais réduites), aux côtés des vols effectués en propre par Air France depuis ses hubs et de ceux de la low cost Transavia.