Ryanair n’est pas parvenu à trouver d’accord concernant les taxes élevées à l’aéroport de Budapest en Hongrie, elle supprimera donc 10 routes en janvier prochain, soit un tiers de son réseau depuis cette plateforme. La décision de Ryanair intervient après que M. Hochtief, directeur de l’aéroport de Budapest a augmenté ses taxes d'aéroport. Michael O’Leary qui ne fait jamais dans la dentelle s’est expliqué lors d’une conférence de presse ce jeudi à Budapest : « L’étrange logique de l’aéroport de Budapest et de Hotchief, semble être «  nous avons moins de trafic, donc nous augmentons les charges ». Cette stratégie est vouée à l’échec ». A partir du 10 janvier 2013, Ryanair ôtera donc deux avions sur les cinq qui y sont basés. 10 routes sur les trente existantes, soit 33 % du réseau depuis Budapest, seront supprimées. A savoir Baden, Birmingham, Bologne, Düsseldorf, Cracovie, Lubeck, Malaga, Munich, Oslo et Thessalonique. De 280 vols par semaine, Ryanair n’opérera plus que 170 dont ceux vers Bruxelles Charleroi ou Paris Beauvais, soit une baisse de 40 % avec une baisse des fréquences sur 9 des 20 routes conservées. La low cost estime que Budapest va perdre 800 000 passagers annuels et 800 emplois seront supprimés. Malgré tout, Ryanair, qui envoie un message direct à l’aéroport lui incitant de descendre ses taxes comme le font les autres aéroports en Europe dit-elle, n’entend pas quitter la capitale hongroise : avec 1,2 million de passagers annuels pour 20 routes, Ryanair restera l’une des deux plus grandes compagnies aériennes (avec Wizz Air) à opérer à Budapest. Outre ces deux compagnies, atterrissent à l’aéroport international Ferenc Liszt de Budapest Air France, KLM, Aer Lingus, Aeroflot,  AeroSvit, AirBaltic, Austrian, British Airways, CSA Czech Airlines, easyJet, Egyptair, El Al, Finnair, Germanwings, Jet2, LOT Polish Airlines, Lufthansa, Norwegian Air Shuttle, QatarAirways, Swiss International Air Lines, TAROM, Turkish Airtlines… Nombre d’entre elles, notamment Wizz Air ou Ryanair, ont profité de la place laissée vacante en début d’année suite à la faillite de la compagnie aérienne hongroise Malev.