La compagnie aérienne Iberia a dévoilé les routes initiales de ses Airbus A330-300, dont le premier exemplaire sur huit commandés doit être livré le mois prochain. L’Europe, l’Afrique et les Etats-Unis devraient être les premiers à accueillir les nouveaux biréacteurs long-courriers de la compagnie nationale espagnole, sœur de British Airways au sein du groupe IAG. Si les dates de livraison sont tenues, Iberia devrait déployer l’A330-300 selon Airline Routes tout d’abord entre l’aéroport de Madrid – Barajas et Luanda en Angola, avec deux vols par semaine dès le vendredi 1er février 2013. Dès le lendemain, il sera envoyé vers Dakar et Rome le samedi, puis vers Londres – Heathrow le dimanche, mardi, mercredi et jeudi et vers Tel Aviv le mardi et mercredi. Ces destinations européennes devraient être utilisées pour parfaire les équipages. Il faudra ensuite attendre le début mars pour voir Iberia envoyer l’A330-300 de l’autre côté de l’Océan Atlantique, tous les jours vers Miami à partir du 1er mars puis trois fois par semaine vers Chicago dès le lendemain. La compagnie de l’alliance Oneworld n’a pas encore précisé si et quand des routes sud-américaines verraient arriver le nouvel appareil. Rappelons qu’Iberia a commandé en mars 2011 huit Airbus A330-300 fermes et huit autres en option pour remplacer ses A340-300 vieillissants et gourmands. Ils sont configurés pour accueillir 36 passagers en classe Affaires, avec de nouveaux sièges-lits plus longs, davantage d’intimité et plus de rangements,  et 242 en Economie qui disposeront d’écrans individuels et de connexions pour leur appareils électroniques. Soit un total de 272 places, à mi-chemin entre les 200 de l’Airbus A321 et les 342 des A340-600 (ces derniers devant recevoir graduellement les mêmes cabines). Les dernières livraisons sont prévues en 2014. Iberia supprimera sept routes directes l’année prochaine, à destination d’Athènes, Istanbul et Le Caire initialement, puis vers Montevideo, Santo Domingo, La Havane et Porto Rico. Conséquence de leur caractère « dominés par le trafic de vacances et en concurrence défavorable avec d’autres compagnies », expliquait la semaine dernière le PDG Rafael Sanchez-Lozano, pour qui il n’existe « aucune chance » de les voir un jour rentables. Ces suppressions de routes font partie du Plan de Transformation annoncé en novembre qui vise à restaurer la profitabilité d’Iberia, dont les pertes sur les neuf premiers de l’année s’élèvent à 262 millions d’euros, et à « assurer sa future viabilité ».