La compagnie aérienne low cost Ryanair se préparerait à ouvrir deux nouvelles bases à Marrakech et Fès, ses premières en dehors de l’Europe. Selon anna.aero, les bases 56 et 57 de la spécialiste irlandaise du vol pas cher ouvriraient leurs portes vers le mois d’avril 2013. Pas de sources citées par le site d’habitude bien renseigné, qui rappelle que Ryanair est déjà la troisième compagnie dans l’aéroport de Marrakech derrière Royal Air Maroc et easyJet. Elle y propose en effet 15 routes dont celles depuis Paris – Beauvais (4 vols par semaine), Marseille (3), Charleroi (3) ou Londres.  Stansted et Luton offriront début février 5 rotations hebdomadaires, Ryanair ayant changé d’avis après avoir annoncé leur disparition durant l’été 2012 pour cause de « rupture d’accord » avec ONDA, le gestionnaire des aéroports du Maroc. Anna.aero explique en outre que Ryanair pourrait devenir leader à Marrakech ne serait-ce qu’en basant un seul avion, si de nouvelles routes sont lancées ou les fréquences de celles existantes augmentées. Et le site suggère que la low cost pourrait s’attaquer au marché intérieur avec par exemple une route vers Casablanca. Parmi les autres compagnies présentes à Marrakech figurent entre autres les low cost Jetairfly, Transavia, Air Arabia Maroc, Vueling et Norwegian Air Shuttle, plus Air France, Air Méditerranée, XL Airways, Brussels Airlines, Iberia / Air Nostrum, British Airways ou TAP Portugal. Le cas de l’aéroport de Fès est différent, puisque Ryanair y est de loin la première compagnie avec douze routes dont Beauvais, Marseille et Charleroi (ses concurrentes sont la RAM, easyJet, Jetairfly, Transavia, Air Arabia Maroc et Vueling). Parmi les possibilités de nouvelles routes dans les bases marocaines, anna.aero met en avant la Scandinavie Rappelons que Ryanair avait annoncé l’été dernier la suppression d’au moins sept routes hivernales vers le Maroc, sans parler de nombreuses réductions de fréquences, le gestionnaire des aéroports marocains ONDA ayant décidé d’imposer « un monopole de la société de manutention » qui résulterait en une « augmentation considérable des charges ». Les aéroports de Marrakech mais aussi Agadir, Fès, Nador, Oujda et Tanger était tous concernés. Conséquence annoncée à l’époque par le porte-parole Stephen McNamara : le Maroc se priverait au total de 380 000 passagers et 380 emplois locaux, et supporterait « une perte annuelle en dépenses touristiques évaluée à plus de 40 millions d’euros ».