Le groupe aérien Air France - KLM décidera de l’avenir de sa filiale irlandaise CityJet d’ici juillet, mais a repoussé à plus tard la finalisation de sa commande d’Airbus A350 XWB. « Deux ou trois candidats », parmi lesquels des investisseurs et des compagnies aériennes, sont encore intéressés par la reprise de CityJet, déclare à ATW Philippe Calavia, vice-président finances du groupe Air France -  KLM, qui décidera « pour sûr d’ici juillet » si la compagnie opérant depuis l’aéroport de Londres – City sera vendue ou restera en son sein – au prix d’une restructuration. Selon M. Calavia, la décision devrait être arrêtée « probablement sous deux mois, peut-être avant », la finalisation devant intervenir avant la fin de l’année. Et il précise que « le deal n’est ni important ni complexe », mais que la position de CityJet « n’est pas si évidente » dans le groupe après la fusion des activités régionales d’Air France au sein de Hop!. Le groupe continuera de toute façon à « charteriser » les avions de CityJet pendant un certain temps, ajoute-t-il. Côté commandes, le PDG d’Air France – KLM Jean-Cyril Spinetta a repoussé à « plus tard en 2013 » la confirmation des 25 Airbus A350 XWB commandés en 2011, alors que cette confirmation était attendue fin mars. « Je pense que nous signerons en 2013 », a-t-il déclaré à la même source hier, soulignant qu’il n’y avait « rien d’urgent » puisque ces appareils ne doivent pas rejoindre sa flotte avant 2017. Le PDG souligne en revanche qu’il n’est pas intéressé « pour l’instant » par l’A320neo, qui n’apporterait aucun avantage sur les trajets entre 1300 et 1500 kilomètres. Rappelons qu’Air France – KLM avait commandé les 25 A350 en septembre 2011, en même temps que le même nombre de Boeing 787-8 Dreamliner pour un montant total de 12 milliards de dollars (plus 60 appareils en option). Si les 787 ont été confirmés et doivent être livrés à la compagnie néerlandaise en 2016, le deal avec Airbus coince toujours sur les contrats de maintenance des réacteurs Rolls Royce. Le motoriste britannique est le seul retenu pour équiper le futur long-courrier en matériaux composites, et veut le vendre avec son contrat de maintenance TotalCare (comme c’est le cas pour 90% des commandes). Que nenni répond la compagnie française de l’alliance SkyTeam, dont la branche maintenance est la seule à avoir dégagé des bénéfices au premier semestre 2012, avec un atout en main : elle n’a pas encore annoncé la motorisation des 25 Dreamliner, qui peuvent eux être équipés de réacteurs Rolls Royce Trent 1000 ou General Electric GEnx