Le sultanat d’Oman a approuvé sur le principe le lancement par la compagnie aérienne Oman Air d’une filiale low cost. Selon le ministre des finances qui est également président du transporteur national, s’exprimant devant la presse le 30 mars 2013 et cité par Gulf News, Oman Air a reçu l’autorisation de principe d’établir une filiale dédiée au vol pas cher, à l’instar de ce qu’ont fait les Emirats Arabes Unis en 2009 avec Flydubai (cette dernière ne fait pas partie du groupe Emirates Airlines, qui a pourtant aidé à son lancement). Selon Darwish Bin Esmail Al Beloushi, l’étude de faisabilité de la low cost pourrait être terminée dès cette année, voire en 2014. Il n’a pas donné plus de détail sur le projet. Le dirigeant a en revanche déclaré qu’Oman Air ajouterait vingt nouveaux avions à sa flotte de trente « d’ici cinq ans », dont six Boeing 787 Dreamliner, onze 737 et trois Airbus A330. Avec un objectif : dépasser les 50% du trafic qu’elle représente aujourd’hui à l’aéroport de Mascate. Il a souligné que la compagnie avait diminué ses pertes de 11% l’année dernière, les revenus étant en hausse de 21%. Si le Golfe Persique est synonyme de compagnies régulières comme celles déjà citées, les low cost s’y développent lentement. Avec Air Arabia bien sûr, basée à Sharjah mais avec des filiales au Maroc et en Egypte, Jazeera Airways qui est la seconde compagnie du Koweït, ou Nas Air en Arabie Saoudite entre autres. Oman Air inaugure aujourd’hui une nouvelle liaison entre Salaalah et Djeddah, opérée deux fois par semaine en 737-800.