L’Assemblée nationale a adopté en fin de semaine une proposition de loi obligeant les vendeurs de billets à informer le client quand il volera à bord d’une compagnie inscrite sur la liste noire de l’Union européenne (UE). La nouvelle loi était surtout nécessaire pour les compagnies dites de « bouts de ligne », c'est-à-dire quand le passager doit utiliser une correspondance avec vol intérieur dans un pays dont une ou des compagnies sont black listées en Europe - comme par exemple Lion Air en Indonésie, dont l’un des avions a atterri miraculeusement sans faire de victimes en mer hier. Désormais, compagnies aériennes ou agences de voyages devront informer du nom de la compagnie aérienne utilisée, et du fait qu'elle soit ou non répertoriée sur la liste noire communautaire. Le texte de loi qui a mis deux ans avant d’être voté sera applicable uniquement sur le territoire français. La sanction pour les vendeurs de billets pas assez informatifs sera de 7 500 euros d'amende, le double si il y a récidive. En outre, le vendeur pourra être poursuivi pour mise en danger de la santé d’autrui. Depuis 2005, L’Union Européenne dresse une liste des compagnies, dont l’activité de transport de passagers présente un risque sur le plan sécuritaire.