Le dirigeant du groupe Air France – KLM croit à un retour aux bénéfices dès cette année, et estime que la compagnie aérienne française « est en voie d’être sauvée ». Interrogé sur Europe 1 le 7 octobre 2012, Alexandre de Juniac a fait preuve d’un optimisme assumé sur l’avenir du transporteur franco-néerlandais, qui n’était jusque là qu’en voie de « redressement » : il devrait gagner de l’argent dès 2013, a-t-il déclaré, et Air France dès l’année prochaine. Répétant que cette dernière « aurait risqué de mourir, au pire, et de devenir une toute petite compagnie régionale face à des géants mondiaux ! Ca aurait été catastrophique pour ce fleuron français », le PDG a affirmé qu’elle était en voie d’être sauvée « mais nous devons faire tout ce que nous avons dit ». A savoir la deuxième phase du plan de restructuration Transform 2015, qui entrainera en 2014 la suppression de 2826 postes, et dont le succès aura pour conséquence « la possibilité de dégager des moyens pour nous développer, ouvrir de nouvelles lignes », Alexandre de Juniac citant en particulier l’Afrique ou l’Asie, ou Brasilia après Panama qui sera inauguré le mois prochain. Le patron en a profité pour féliciter le personnel de la compagnie, qui a fourni des « efforts considérables » et accepté de changer de manières de travailler, augmenté les heures de vol et le temps de travail : il se donne tellement de mal que « je reçois des lettres des passagers, ils écrivent pour nous féliciter, ce n'était pas le cas quand je suis arrivé », ajoute-t-il. Façon de dire que le sacrifice de 5122 postes dans un premier temps, puis de 1826 au sol et 1000 dans les airs l’année prochaine n’aura pas été vain – et sera le dernier. « Il n’y aura pas de troisième phase en 2014 », a-t-il répété, même si comme annoncé la semaine dernière dans Les Echos Air France va  continuer à se moderniser et améliorer sa compétitivité.