L’arrivée jeudi de la compagnie aérienne low cost Ryanair à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem va entrainer une action des syndicats pour « le respect de la législation sociale belge et de la législation du travail ». Aucune perturbation du trafic n’est prévue le 27 février 2014 à l’aéroport bruxellois, l’action devant se dérouler au terminal de bus de l’aéroport bruxellois, mais les syndicats veulent envoyer un « signal fort » au gestionnaire Brussels Airport Company. L’arrivée de la spécialiste irlandaise du vol pas cher dans la capitale fait craindre aux syndicats que les travailleurs deviennent « victimes de la concurrence entre les différentes entreprises », et exigent de la part des employeurs de la région l’application « des lois relatives au travail, les conventions collectives sectorielles et d'entreprises existantes, et de considérer la sécurité des travailleurs comme une priorité absolue ». Ils dénoncent la multiplication des low cost sur le tarmac de Zaventem, où atterrissent déjà Jetairfly, easyJet, Air Arabia Maroc, Pegasus Airlines ou Vueling entre autres. Ryanair va baser quatre Boeing 737-800 à l’aéroport de Bruxelles, sa deuxième base belge après Charleroi, et y lancera jeudi neuf nouvelles destinations : Alicante sera desservie depuis la capitale belge à raison de cinq puis sept vols par semaine, Barcelone-El Prat trois fois par jour, Lisbonne deux fois par jour, Malaga tous les jours, Palma de Majorque cinq puis sept fois par semaine, Porto tous les jours, Rome deux fois par jour, Valence et Venise-Trévise tous les jours. Une liaison quotidienne vers Ibiza verra le jour en juillet. Ces 10 nouveautés devraient accueillir à terme 1,5 millions de passagers par an, avec 196 vols par semaine. Rappelons que le PDG de Ryanair Michael O’Leary avait précisé le sort réservé à l’aéroport de Charleroi : elle continuera d’y développer sa présence avec des prix inférieurs à ceux de Zaventem, et une attention particulière portée à l’Europe du nord.