Une passagère prise de panique sur un vol de la compagnie aérienne low cost Ryanair, une fausse alerte à la bombe sur Brussels Airlines, un avion d’Air France dérouté après le malaise d’une passagère, un steward de Malaysia Airlines interpellé pour attouchements, une Canadienne courant sur le tarmac d’Halifax pour arrêter un mari supposé volage : en bref, l’ordinaire ou presque du transport aérien. Le Boeing 737-800 de Ryanair reliant Santiago de Compostelle à Valence, déjà parti avec près de deux heures de retard, a été contraint de faire demi-tour lundi quand une jeune passagère d’environ 14 ans a été prise d’une crise de panique et s’est mise à hurler. Le médecin du groupe dont elle faisait partie l’a étendue à l’arrière de l’avion pour essayer de la calmer, apparemment avec succès, mais l’équipage a décidé de rebrousser chemin alors que plus de la moitié du trajet avait été parcouru – au plus grand dam des autres passagers, d’autant plus irrités qu’aucun PNC ne semblait parler espagnol. La jeune fille a été débarquée sous escorte policière à la demande de l’équipage, et le vol a pu repartir vers Valence. Le vol de Brussels Airlines lundi entre Oslo-Gardemoen et Bruxelles-Zaventem a été perturbé peu avant l’atterrissage de l’Avro RJ100, un passager s’étant mis à  prier avant de déclarer qu’il possédait une bombe. L’intervention de deux médecins pour essayer de le calmer a été suivie par celle des policiers, l’atterrissage s’étant déroulé sans problème. Aucune bombe n’a été trouvée, et de visibles problèmes de santé mentale ont conduit le parquet à « probablement » abandonner toute idée de poursuites pénales. Autre problème médical mais physique cette fois, celui d’une passagère du vol Air France entre Pointe-à-Pitre et Orly hier : son état semblait suffisamment grave pour que l’équipage décide d’atterrir à Nantes plutôt que d’attendre une heure de plus. La femme a été prise en charge par le SAMU et hospitalisée, et le vol AF797 s’est posé à Orly avec une heure 20 minutes de retard. Plus sérieux, l’incident survenu la semaine dernière dans un avion de Malaysia Airlines reliant Kuala Lumpur à Paris-CDG : un steward a été inculpé pour agression sexuelle sur une passagère australienne. Celle-ci avait porté plainte dès son arrivée, expliquant que l’homme venu la réconforter de ses craintes après les deux catastrophes subies par la compagnie (crash du vol MH370 et du vol MH17) en avait profité pour l’agresser. L’homme a avoué, et a été incarcéré. Enfin et nettement moins sérieux à l’aéroport d’Halifax, cette femme canadienne qui a réussi à éviter les différentes mesures de sécurité, franchir des fils barbelés de trois mètres et courir après un avion dans lequel elle pensait trouver son mari en route pour une liaison extraconjugale. Interceptée par la police « loin de tout avion », elle a été hospitalisée afin de tester ses capacités mentales. L’homme accusé d’être volage n’était ni dans l’avion poursuivi, ni même dans l’aéroport.