Frans Timmermans, ministre des affaires étrangères néerlandais, a révélé cette semaine qu’un des passagers du vol MH17 abattu au-dessus de l'Ukraine, avait été découvert avec un masque à oxygène autour du cou. Par ces révélations, en toute vraisemblance maladroites, Frans Timmermans a mis le doute sur les derniers moments vécus  à l’intérieur de la cabine du B777 de Malaysia Airlines, abattu par un missile sol-air, au-dessus de la zone de conflit dans l’est de l’Ukraine. Si un des passagers (australien, en l’occurrence) a eu le temps de  mettre un masque à oxygène,  qu’en est-il des 297 autres occupants ? Ainsi, selon le ministre néerlandais invité dans une émission télévisée, « rien pour l’instant », ne permet de dire qu’ils ne se sont pas rendus compte du drame. Le lendemain, le parquet s’est excusé dans une lettre, des révélations tonitruantes du ministre néerlandais, auprès des familles de victimes. De son côté, Frans Timmermans s’est fendu dans un communiqué, de ses paroles lâchées à la télévision : « je n’aurai pas dû le dire.» Aucun autre passager n’a en tous les cas, été retrouvé avec un masque autour du cou, a depuis complété le parquet. Et s’il n’avait rien révélé jusqu’à aujourd’hui, c’est parce que l’enquête est toujours en cours, y compris sur la signification d’un tel geste, aucune conclusion satisfaisante n’ayant pu en être tirée. Selon le premier rapport du Bureau néerlandais pour la sécurité (OVV) chargé de l'enquête, le B777 de Malaysia Airlines a explosé en vol après avoir été touché par de nombreux projectiles «à haute vitesse», accréditant la thèse selon laquelle il a été abattu par un missile sol-air.