Après l’aéroport de Toulouse, le gouvernement envisage de céder 49,99 % de sa participation dans la plateforme de Lyon Saint-Exupéry, d’après un entretien de Gérard Collomb, maire PS de Lyon au Progrès. Le maire de Nice envisage quant à lui un référendum local, son intention étant qu’il reste 100 % public. Pour l’Etat français pour qui il est capital de renflouer les caisses, le quatrième aéroport français, derrière ceux de Paris Charles de Gaulle et Orly, ainsi que de Nice, pourrait être une bonne affaire. Le maire de Lyon se dit favorable à la privatisation de 49,9 % du capital de la société Aéroports de Lyon, que l’Etat détient actuellement à 60%, ce qui pourrait rapporter 300 millions d’euros. Gérard Collomb a posé ses conditions : l’ouverture de nouvelles aériennes, pourquoi pas vers Shanghai et Pékin. Rappelons que l’Etat vient de céder 49,9 % de sa participation dans la plateforme aéroportuaire de Toulouse Blagnac (pour 308 millions d’euros) au Canadien SNC-Lavalin, qui s’est associé pour l’occasion à deux partenaires chinois, dont  FPI, qui est l’actionnaire de référence de China Aircraft Leasing Company. Le projet prévoit d’ailleurs de faire de Toulouse-Blagnac un hub international et un nouveau point d’entrée en France depuis la Chine, avec des promesses de trafic passant de 7,5 millions en 2013 à 18 millions de passagers en 2030. La vente de l’aéroport de Nice, dont l’Etat possède 60 %, est aussi sur les tablettes du gouvernement, comme l’y dispose la loi dite Macron, sur l'activité et la croissance. Mais Christian Estrosi, maire UMP de Nice, souhaite, contrairement au maire de Lyon, que ce fleuron reste dans le giron de l’Etat. Il annonce vouloir organiser un référendum local pour sonder sa population sur le sujet.