La compagnie aérienne United Airlines, fusionnée avec Continental Airlines en 2010, a décidé d’externaliser 1 150 postes dans 16 aéroports, dans l’objectif d’économiser 2 milliards de dollars. Elle a annoncé cependant vouloir maintenir 800 postes, sous condition, suite à des accords avec son syndicat de travailleurs au sol. La compagnie américaine basée à Chicago a commencé en janvier 2015, un examen des effectifs au sein de 28 aéroports américains, afin de parvenir à terme à 2 millards de dollars d’économies de coûts annuels, par rapport à l’année 2013. Elle prétexte que les coupes pour 1150 postes dans son effectif au sol sont nécessaires afin de rester compétitive face à des compagnies concurrentes, au personnel moins syndiqué. Après plusieurs semaines de négociation avec le syndicat IAM (International Association of Machinists and Aerospace Workers), la direction a finalement accepté de maintenir un certain nombre d’employés dans six aéroports américains, en contrepartie d’une « modification de contrat » (sans plus d’explication à ce jour), sous réserve d’approbation à venir lors d’un vote par les membres du syndicat. La direction avait déjà proposé le mois dernier à des employés visés par cette réorganisation des coûts, de transférer leurs postes sur six aéroports ( Atlanta, Sacramento, St. Louis, Kansas City, Raleigh et Fort Myers).  Congés et licenciements sont possibles s’ils refusent. « Nous sommes heureux d’avoir trouver un accord pour conserver une partie importante du travail en interne », a déclaré Luc Punzenberger, porte-parole de la compagnie.