Les gendarmes et secouristes déployés sur le lieu du crash de l'Airbus A320 de Germanwings dans les Alpes françaises, qui a fait 150 morts, ont réussi à isoler ont isolé 2 285 échantillons d'ADN parmi lesquels 150 profils différents, a annoncé hier le procureur de la République Brice Robin, chargé de l'enquête judiciaire. "Cela ne signifie pas que nous avons identifié les 150 victimes. Il reste à effectuer la comparaison des ADN post-mortem avec les ADN ante-mortem. Ce travail va pouvoir rapidement commencer dès le début de la semaine prochaine", a précisé le magistrat, ajoutant que l'identification des victimes du crash devrait prendre entre trois et cinq semaines. En effet, les équipes de recherche ont du fouiller le site du crash mètre par mètre, à la recherche « d’éléments identifiants« , comprendre des restes des corps des passagers - aucun corps intact n'ayant été retrouvé. Carsten Spohr, le PDG du groupe Lufthansa, et Thomas Winkelmann, le PDG de la filiale Germanwings, qui se sont rendus sur place avant-hier, ont remerciés les forces d'intervention et les habitants de Seyne-les-Alpes, la commune à proximité du crash du vol 4U 9525 de Germanwings. « Nous avons beaucoup de respect pour l'engagement et le professionnalisme mis en œuvre dans le cadre de l'enquête sur le crash du vol 4U 9525, et sur le terrain », a déclaré Carsten Spohr. « Nous sommes conscients de l'importance des contraintes psychiques et physiques auxquelles doivent faire face les secouristes. Nous ne les remercierons jamais assez. » « J'ai également une pensée pour les nombreux secouristes de Marseille, Barcelone, Düsseldorf, Haltern et bien d'autres villes. Je salue également les bénévoles au sein de nos équipes, qui se sont spontanément proposés pour accompagner les familles et amis des victimes. C'est naturellement le moins que l'on puisse faire en cette période sombre », a ajouté Thomas Winkelmann.