La compagnie aérienne SAS Scandinavian Airlines va lancer cet automne un deuxième vol presque quotidien entre Copenhague et New York qui sera opéré par l’avion de PrivatAir utilisé entre Stavanger et Houston, une ligne appelée à disparaitre. A compter du 25 octobre 2015, la compagnie scandinave met en place une deuxième rotation six fois par semaine entre sa base de Copenhague et l’aéroport de Newark-Liberty, opérée en Boeing 737-700 de PrivatAir (qui ne proposera plus 44 sièges uniquement en classe Affaires, mais 20 en classe Affaires et 60 en Economie, avec système de divertissement sur iPad). Cette nouvelle rotation décollera tous les jours sauf mardi à 18h25 (arrivée 21h35) et repartira des Etats-Unis à 22h55 (arrivée le lendemain à 12h45). SAS Scandinavian proposera toujours le vol quotidien en Airbus A330-300 pouvant accueillir 32 passagers en classe Affaires, 56 en Premium et 174 en Economie : départ de Copenhague à 12h20 (arrivée 15h15), retour de Newark à 17h30 (arrivée le lendemain à 7h10). Elle est en concurrence sur cet axe avec Delta Air Lines, qui ne propose que des vols saisonniers depuis New York-JFK. La compagnie de Star Alliance explique dans un communiqué que ce renforcement lui permettra de proposer en année pleine plus de 60 000 sièges entre la capitale danoise et New York, soit une augmentation de capacité d’environ 25%. Elle se présente comme « de loin la plus importante compagnie reliant la Scandinavie et les Etats-Unis », et assure que la nouvelle rotation « séduira particulièrement ceux qui veulent passer une journée entière à Copenhague ou à New York avant leur départ, le choix préféré des voyageurs d’affaires » selon son vice-président Commercial Eivind Roald. Mais cette rotation est aussi une conséquence de l’abandon le 23 octobre par SAS Scandinavian de la « route du pétrole » reliant Stavanger en Norvège à Houston-Georges Bush Intercontinental au Texas, « conséquence de l’activité réduite dans l’industrie pétrolière qui a entrainé une chute sévère de la demande et donc des coefficients d’occupation ». Cette « route de niche » inaugurée en mars 2014 n’a donc plus de raison commerciale d’exister, ajoute la compagnie qui a « fait tout ce qu’elle a pu pour en conserver la viabilité » alors que la région de New York présente un potentiel de croissance bien plus élevé. Elle assure faire tout ce qui est en son pouvoir pour proposer des alternatives aux passagers ayant réservé un billet après le début de la saison hivernale, probablement via son accord de partage de codes avec United Airlines. Et elle renforcera ses capacités de 20% entre Copenhague et Stavanger, passant de l’habituel Bombardier CRJ900 à un Airbus A320 ou A321 sur plusieurs rotations. Rappelons que l’aéroport de Stavanger avait déjà perdu cette année les liaisons opérées par Air France depuis Paris et par Lufthansa depuis Francfort. air-journal_SAS Scandinavian A330-300