L’aéroport d’Atlanta-Hartsfield Jackson est devenu hier le premier au monde à accueillir 100 millions de passagers en une année. Première plateforme au monde à atteindre ce cap, l’aéroport américain conforte ainsi sa place en haut du podium détenue depuis 1998. Atlanta a déterminé que le 100 millionième passager était un certain Larry Kendrick, arrivé de Gulfport dans le Mississipi le 27 décembre 2015 sur un vol de la compagnie aérienne Delta Air Lines ; parmi les cadeaux reçus pour l’occasion, une Nissan Altima, deux allers-retours gratuits sur le réseau intérieur continental de Delta (dont Hartsfield Jackson est la base historique), et un bon d’achat de 500 dollars… Selon le directeur de l’aéroport Miguel Southwell, le trafic devrait connaitre en 2015 une augmentation de trafic d’environ 5%, après avoir accueilli l’année dernière 96,1 millions de voyageurs Avec son trafic record permis par cinq pistes parallèles et sept terminaux, l’aéroport d’Atlanta a déjà présenté son plan de développement : il vise l’accueil de 131 millions de voyageurs en 2031. Son activité est principalement le marché intérieur (environ 150 destinations), 80% de la population des Etats-Unis vivant dans un rayon de deux heures de vol autour de la Géorgie. Hartsfield Jackson accueille d’ailleurs une base importante de la low cost Southwest Airlines. Sur le secteur international (70 destinations), il ne figure même pas dans les 20 premiers mondiaux. Les autres grandes plateformes actuelles restent loin derrière : Pékin (86,1 millions de passagers, 89,9 attendus en 2015) devant Londres-Heathrow (73,4 millions), ou en huitième place Paris-CDG (63,8 millions). Mais Istanbul ou Dubaï par exemple construisent de nouveaux aéroports capables d’attirer jusqu’à 150 millions de voyageurs.