Après la compagnie aérienne British Airways, CityJet et Flybe menacent à leur tour de quitter l’aéroport de Londres-City si le nouveau propriétaire augmente les charges. Alors que les candidats à la reprise de l’aéroport le plus proche du centre de Londres ont jusqu’à vendredi pour se manifester, deux utilisateurs sont venus ajouter leurs menaces à celles de la compagnie nationale britannique. Représentant à elles trois 70% du trafic à Londres-City (avec 29 routes pour British Airways et sa filiale Cityflyer, onze pour CityJet et huit pour Flybe), elles craignent que le prix de vente fixé à 2 milliards de livres ne force le nouveau propriétaire à augmenter les charges d’aéroport. Le patron de CityJet Pat Byrne se pose la question dans le Evening Standard de la « rentabilité à long terme des opérations » à Londres-City, un porte-parole du groupe IAG ayant de son côté averti que « tout nouveau propriétaire de l’aéroport ne devrait avoir aucun doute sur la capacité de British Airways à déplacer ses vols sir les charges augmentent ». Le fonds américain Global Infrastructure Partners, propriétaire actuel de Londres-City acheté il y a dix ans pour 750 millions de livres, a fixé au 19 février la date limite de dépôts des candidatures de reprise. Cinq parties auraient exprimé leur intérêt, parmi lesquelles le groupe chinois HNA (Hainan Airlines et Aigle Azur entre autres), un consortium comprenant entre autres le Koweït et hermès, et l’homme le plus riche d’Asie Li Ka-Shing.