L’aéroport de Bruxelles-Zaventem marque ce mercredi le premier anniversaire des attentats qui avaient frappé la capitale belge, faisant au total 32 victimes – dont 16 dans le terminal des départs – et plus de 320 blessés. Une cérémonie s’est tenue ce 22 mars 2017 au matin dans le premier aéroport belge, une minute de silence observée à 7h58 marquant l’heure à la quelle la première explosion a retenti. « Un appel a été lancé au personnel » pour que tout l’aéroport soit à l’arrêt, expliquait hier un porte-parole de Brussels Airport au quotidien Le Soir, les passagers étant également prévenus par annonce. Pour ces derniers, l’accès au hall des départs s’est d’ailleurs fait entre 6h00 et 9h00 via le niveau des arrivées ou via l’accès à la station de bus. Quelque 1.500 personnes étaient attendues à l’aéroport, dont selon le quotidien le couple royal, le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement. « L’émotion demeure forte, c’est une période difficile depuis plusieurs semaines », a déclaré le CEO de l’aéroport Arnaud Feist. En revanche, la promesse du porte-parole selon qui il ne devait y avoir ni « déchargement de bagages, ni de mouvements sur le tarmac durant cette minute » n’ pu être tenue. Le programme de vols n’a pas été modifié : huit départs étaient programmés entre 7h45 et 8h15, au même moment que la cérémonie, dont des vols de la compagnie aérienne Brussels Airlines vers Rome, d’Iberia vers Madrid, de Turkish Airlines vers Istanbul, de Jetairfly vers Lanzarote, de KLM vers Amsterdam ou de Ryanair vers Lisbonne. L’attentat aura coûté quelque 90 millions d’euros à l’aéroport Zaventem, dont 50 millions pris en charge par les assurances selon son dirigeant interrogé par Le Temps. Les 40 millions restant à la charge de l’aéroport représentaient près de 8% du chiffre d’affaires de 2016 (soit 520 millions d’euros). Si l’impact est jugé important, Arnaud Feist espère que 2017 « sera l’année de la renaissance pour Burssels Airport », qui a déjà enregistré de très bons résultats en janvier et février.