Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour savoir si des vies humaines étaient en danger lorsque l’explosion d’un des quatre réacteurs a forcé un Airbus A380 d’Air France à effectuer un atterrissage d’urgence au Canada fin septembre 2017.

L’enquête préliminaire a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (GTA). Airbus et Air France ont annoncé jeudi 1er février qu’ils coopéreraient à l’enquête demandée par un groupe de 11 passagers (10 résidents en France et un aux Etats-Unis) à bord du vol Paris-Los Angeles AF066 du 20 septembre 2017.

Ces derniers sur un total de 496 passagers présents, avaient en effet porté « plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui », rapportant que « les conditions qui ont suivi la perte du moteur ont été extrêmement traumatisantes pour les passagers et l’équipage, ainsi qu’il ressort d’un grand nombre de témoignages, tous concordants ».

L’A380 immatriculé F-HPJE d’Air France, transportant également 24 membres d’équipage, avait été forcé d’atterrir en urgence au Canada, sur l’aéroport militaire de Goose Bay, suite à l’explosion du moteur 4 alors qu’il survolait le Groenland. Les photos publiées par les passagers sur les réseaux sociaux montraient l’avant d’un moteur à nu, son capot arraché.