La première compagnie japonaise Japan Airlines cherche les moyens d’éviter la faillite… Japan Airlines (JAL), la compagnie nationale japonaise, est au bord de la faillite. En novembre dernier, son rapport semestriel faisait état d’une perte semestrielle de 972 millions d’euros. Son endettement s’élève donc à 11 milliards d’euros. Le ministre japonais des finances envisage de placer la compagnie aérienne sous le régime des faillites avec comme objectif de trouver une solution à son endettement et de mener à bien sa restructuration. Déjà, la banque publique DBJ (Development Bank of Japan) a annoncé qu’elle doublait la ligne de crédit allouée à la compagnie pour la porter à 200 milliards de yens (1,5 milliard d’euros). Une aide encore insuffisante pour la compagnie japonaise, objet de fierté nationale, qui a perdu les deux tiers de sa valeur en 2009 et bien que cette dernière intervention ait fait bondir son action de 34 %. Le président de JAL, Haruka Nishimatsu, est bien décidé à réaliser des économies et en montre l’exemple en réduisant son salaire à 72 000 euros, soit moins que les pilotes de ligne du groupe. Mais la véritable bouée de sauvetage passe par une alliance avec un groupe étranger. Haruka Nishimatsu n’est guère intéressé par celle avec American Airlines, pourtant membre de l’alliance Oneworld, avec qui JAL est liée depuis 15 ans. Une autre solution serait une alliance avec Delta Airlines, première compagnie aérienne mondiale. Cette dernière , partenaire d’air France au sein de l’alliance Skyteam, serait prête à injecter 350 millions d’euros. Joël Ricci