Depuis l’éruption du volcan islandais il y a cinq jours, Toulouse est devenue la plaque tournante du trafic aérien français. Un A380 d’Air France en provenance d’Afrique du Sud et avec à bord des passagers s’y est même posé pour la première fois ce mardi 20 avril. Et dire qu’il aura fallu l’irruption du volcan islandais Eyjafjöll pour qu’un Airbus A380 avec à bord des passagers se pose pour la première fois sur l’aéroport toulousain. A 6 h 52 ce matin, un Airbus A380 d’Air France a réalisé cet événement. Malheureusement, le super gros porteur n’était qu’à moitié plein. Seuls 280 passagers avaient pris place alors que sa capacité est de 520 places. Il semble que les passagers en rade en Afrique du Sud aient appris trop tardivement le départ imminent du Super Jumbo pour que tous aient le temps d’embarquer à temps. Les chanceux passagers d’Air France arrivant à Toulouse ont dû s’adapter pour descendre sur le tarmac toulousain : en effet, l’aéroport toulousain ne possède pas de passerelles adaptées pour faire accéder les voyageurs directement à l’intérieur de l’aérogare. Avant de tenter ce coup de force, Airbus avait fait un vol d’essai (vide de passagers) lundi après-midi 19 avril afin d’évaluer la dangerosité de l’atmosphère. Il avait volé jusqu’à une altitude commerciale normale, soit entre 10 000 et 12 000 mètres (33 000 à 39 000 pieds). Un vol concluant puisqu’un autre Airbus A380, avec à bord des passagers a atterri le lendemain de ce vol d’essai. Un autre A380 d'Air France en provenance de New York et avec à  son bord 541 passagers s'est posé en fin d'après-midi sur l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle.