Alors que nombre de compagnies aériennes fusionnent ou s’apprêtent à le faire, Virgin Atlantic se dit prête à en faire de même si British Airways et American Airlines obtenaient l’autorisation de la Commission européenne concernant une alliance mondiale. Virgin Atlantic redoute la vogue des fusions et alliances entre compagnies aériennes, même si son cheval de bataille reste l’alliance entre British Airways et American Airlines. L’une des solutions pour la compagnie de Richard Branson de faire face aux économies d’échelle réalisées par celles-là, ou aux situations de monopole qui en résulteraient, serait de fusionner à son tour. L’idée « d’une fusion est l’une des options envisageables si British Airways (BA) et American Airlines reçoivent un feu vert » a ainsi déclaré un porte-parole de Virgin Atlantic. Rappelons qu’au début 2010, le département américain des Transports avait donné un accord provisoire à American Airlines et quatre partenaires de l’alliance Oneworld (dont British Airways) de procéder à une alliance mondiale. Or, Richard Branson considère que toute alliance doit être réfléchie comme une fusion, à l’instar de ce qui se réalise entre British Airways et Iberia – cette fusion devrait être finalisée d’ici la fin de cette année. Il en avait donc appelé à la Commission européenne afin qu’elle bloque cette alliance, contraire aux règles de la concurrence, qui pourrait, qui plus est, entraîner une hausse des tarifs. Concernant cette alliance, British Airways a déclaré en fin de semaine dernière qu’elle espérait une réponse définitivement positive de la part du département américain des Transports ainsi que de l’Union européenne d’ici l’été. Affaire à suivre donc.