La grève des contrôleurs aériens français a pris fin à 6h00 ce jeudi matin, après une journée finalement moins bouleversée que prévu, et les aéroports vont retrouver leur activité normale dès le début de la journée. Ce jeudi devrait voir le retour à la normale dans l'espace aérien français, après une journée de grève moins difficile qu'annoncé. La low cost Ryanair par exemple, qui appelait hier le gouvernement à envoyer l'armée pour remplacer les contrôleurs grévistes, affirme ce matin que tous ses devraient être assurés et à l'heure, à l'exception d'une rotation vers Lille (FR6005/FR6006). Même chose pour sa rivale easyJet dont tous les vols semblent être planifiés, ou pour Air France qui n'annonce aucune perturbation de son programme. Le principal problème sera du côté de l'accueil des voyageurs qui n'ont pu s'envoler hier. Mais les compagnies aériennes comme les passagers avaient plutôt bien anticipé les problèmes, et il n'y a pas eu d'encombrement majeur dans les aéroports français. Certains ont quand même du fermer leurs portes comme Biarritz, Dinard, La Rochelle, Metz-Nancy ou Pau, et Orly a vu la moitié de ses vols annulés. Toulouse a été privé de près d'un tiers de ses vols, Beauvais de 26%, Marseille de 22%, Bordeaux de 20%, Nantes de 16% et Lyon de 11%. En revanche Roissy n'a finalement subi l'annulation que de 10% de ses vols, la moitié de ce qui était annoncé. A l'étranger aussi les compagnies essaieront de rattraper les vols perdus hier. A Alger par exemple, quelques 2000 personnes n'ont pu s'envoler vers la France, six vols sur onze d'Air Algérie ayant été annulés. Même si l'appel à la grève n'a été suivi que par 30% des contrôleurs aériens, ils prévoient déjà un nouveau mouvement social en septembre, si la position du gouvernement ne change pas sur la création d'un espace aérien européen unique, qui verrait la fusion du contrôle aérien français avec celui de cinq autres pays.