L’association des victimes du crash Rio – Paris du 1er juin 2009 qui a fait 228 morts réclament une quatrième phase de recherches. « Nous engageons les autorités responsables à entreprendre dans la transparence la plus complète, une quatrième phase de recherches dans les délais les plus brefs », indique un communiqué de l'Association des familles des victimes du vol AF447 Rio-Paris qui regroupe plusieurs dizaines de familles de différentes nationalités. L’association élève la voix et critique sévèrement les « tergiversations affichées pour la décision d'une quatrième phase de recherches ». Selon Robert Soulas, secrétaire de l'association Entraide et Solidarité AF447, membre du collectif de l'association des familles de victimes, le problème posé par le coût élevé d’une telle opération ainsi que l’incertitude due au remaniement ministériel -Dominique Bussereau, ministre du Transport et qui donc, a la charge de ce dossier, pourrait en faire partie- rend encore plus incertaine un quatrième départ au milieu de l’Atlantique. Jusqu’à aujourd’hui, le BEA (Bureau d’enquêtes et analyses) chargé de l’enquête technique n’a jamais trouvé les boîtes noires. Elle se contente donc d’incriminer les sondes Pitot comme des éléments contributifs à l’accident sans qu’elles puissent tout expliquer à elles seules. Lors du début de la troisième phase de recherches, les moyens technologiques conséquents qui avaient été déployés avaient suscité de l’espoir… Mais depuis, la promesse d’engager une nouvelle phase de recherches semble avoir été quelque peu douchée. Parallèlement à l’enquête, une instruction est en cours à Paris.