Rien ne va plus entre le Canada et les Emirats Arabes Unis. Après l’échec des négociations sur les droits d’escales au Canada des compagnies émiraties, les Emirats ont décidé, lundi, de fermer leur espace aérien aux ministres canadiens. Cette dispute Canada-Émirats a dégénéré après l'échec des négociations sur les droits d'escale des compagnies émiraties Emirates, de Dubaï, et Etihad Airways, d'Abou Dhabi. Les Emirats Arabes Unis estiment qu’avec plus de 27 000 Canadiens vivant sur leur territoire, il serait justifié de permettre plus de six vols par jour pour ces compagnies vers les aéroports canadiens. C'est ce qu'ils ont tenté de faire valoir durant les négociations entamées il y a cinq ans. Mais Air Canada s'est opposé à une augmentation du nombre de vols des compagnies émiraties. Le transporteur canadien soutient que peu de trafic aérien provient véritablement des Émirats. Il affirme que les entreprises comme Emirates effectueraient plutôt des vols vers d'autres pays, avec escale à Dubaï par exemple, sans contrepartie pour les compagnies canadiennes. La négociation sur d’escale des compagnies émiraties court depuis cinq ans. En vertu d'un accord datant de 1999, les transporteurs Emirates, de Dubaï, et Etihad Airways, d'Abou Dhabi, peuvent offrir jusqu'à six vols par jour à destination du Canada. En réponse à ce refus, les Emirats arabes unis ont fermé lundi leur espace aérien au ministre de la Défense, au ministre des Anciens Combattants, ainsi qu'au chef d'état-major de la Défense, alors qu'ils revenaient d'une visite de trois jours en Afghanistan. De plus, on apprenait de source militaire canadienne que le Canada avait été forcé de quitter la base militaire qu'il occupe près de Dubaï, aux Émirats arabes unis.