Au lendemain d’une nouvelle faisant état de 1520 plaintes pour l’année 2009-2010, l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) a annoncé, mercredi 24 novembre, que tous les voyageurs auront maintenant accès à des zones de fouilles privées lorsque cette mesure de sécurité s’impose. Les salles existaient déjà, mais les voyageurs n’étaient pas au courant. Face à la bronca contre les fouilles et les scanners corporels dans les aéroports, l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) a décidé de publiciser ce procédé. Dorénavant, les douaniers devront systématiquement aviser les voyageurs de cette possibilité lorsque les agents veulent avoir recours à la fouille. Et les voyageurs pourront donc se faire palper à l’abri des regards indiscrets. Ce changement fait suite aux 1520 plaintes suite à des fouilles corporelles reçues par l’ACSTA en 2009-2010. Si l’agence nationale prend ses plaintes au sérieux et ouvre des enquêtes pour chacune d’elles, elle tient tout de même à minimiser ce chiffre et rappelle que ces réclamations ne représentent que 0,00001 % des 150 millions de voyageurs s’étant rendu dans des aéroports canadiens cette année. Quant aux scanners corporels qui provoquent de nombreuses protestations aux Etats-Unis - le dossier est présentement devant les tribunaux -, il semble qu’ils soient moins contestés au Canada. Un récent sondage mené à l’interne confirme qu’environ 80 % des voyageurs n’ont rien contre l’utilisation de cette nouvelle technologie.