Depuis plusieurs jours et ce soir du 23 décembre où plus de 2.000 personnes avaient été contraintes de dormir à Roissy suite à d’importantes chutes de neige et la réduction du trafic à l’aéroport parisien, les compagnies -Air France en tête-, voyagistes et gestionnaire d’aéroports se renvoyaient la balle sur la responsabilité et les causes de la pagaille. Ce jeudi, en les réunissant, Nathalie Kosciusko-Morizet a calmé les esprits et demandé une meilleure coopération de tous les acteurs. Le rapport du Conseil général de l’environnement et du développement durable ne met en cause personne directement et parle plutôt d’une série de facteurs. Chacun en prend pour son grade : insuffisance d’anticipation de la part d’aéroports de Paris, décision tardive d’annulation des vols, insuffisance d’information et de prise en charge des voyageurs de la part des compagnies. Tous les acteurs ont donc cherché une réponse collective et faire une vingtaine de propositions pour qu'un tel dysfonctionnement ne se reproduise pas à l’avenir. Ainsi Aéroports de Paris (ADP) augmentera son stock de glycol, le dégivrant pour avions, pour faire face à 10 jours d’intempéries au lieu de 7 actuellement. Cinq nouvelles aires de dégivrages devraient aussi être mise en place à Roissy, qui en a cinq à l’heure actuelle. Ces aménagements devraient coûter 60 millions d’euros qu’ADP s’engage à financer entièrement, sans aide de l’Etat et sans augmenter les taxes aéroportuaires. Par ailleurs, les compagnies aériennes vont généraliser l’envoi d’information par sms. A l'avenir, les voyageurs devront donc transmettre leur numéro de portable.