L'aéroport de Londres – City pourrait ne pas échapper à la grève, les employés au sol de CityJet devant se décider mardi sur un mouvement de grève pour protester contre de "mauvais traitements". Les employés d'Aviation Resources, qui s'occupe des enregistrements et de la manutention pour CityJet et sa maison mère Air France – KLM à l'aéroport de Londres – City, en ont assez des problèmes de salaires et de conditions de travail. Leur syndicat GMB se réunira mardi pour décider d'organiser ou non un vote des employés de l'aéroport londonien, qui déboucherait en cas de succès sur une grève au mois de mars. D'après le syndicat, toutes les demandes de négociation avec CityJet ont été rejetées, et la compagnie aurait interdit à Aviation Resources de tenir "des discussions sérieuses" sur les revendications des employés. GMB recommande d'ailleurs aux autres compagnies aériennes de faire pression sur CityJet, ou se retrouver coincées entre deux feux. CityJet a de son côté déclaré avoir convoqué les responsables d'Aviation Resources, se disant concernée par les accusations des employés. Ceux-ci en particulier affirment en autre ne pas avoir reçu d'augmentation au-dessus du niveau de l'inflation depuis 2008, et que les jeunes mères se voient refuser des conditions de travail flexibles. Situé dans les Docklands à 11 kilomètres de la City, l'aéroport est réservé aux avions de petite taille de type ATR, Airbus A318, Bombardier Dash-8 ou Embraer, en raison de sa piste unique de 1500 mètres et de l'angle d'approche imposé par les exigences de silence et de sécurité. Avec onze villes desservies dont Paris, Nantes, Brive et Deauville (en attendant Toulon et Avignon), CityJet y est le principal opérateur aux côtés de British Airways - CityFlyer. Zurich, Amsterdam, Edimbourg et Genève y sont les destinations les plus populaires.