Le dernier rapport de la Cour des Comptes rendu public le 17 février souhaiterait un contrôle plus rapproché de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) sur l’activité des aiguilleurs du ciel, même si elle reconnaît que la DGAC a mis fin aux « pratiques les plus contestables » de aiguilleurs. Pour une meilleure sécurité aérienne, la Cour des comptes souhaite un contrôle plus strict de la DGAC : « Il n'existe toujours pas de procédure pour s'assurer de l'aptitude des contrôleurs aériens à exercer leur métier. L'existence d'une procédure de contrôle de l'aptitude professionnelle des contrôleurs aériens constitue effectivement un point essentiel pour assurer une plus grande sécurité du transport aérien. » Autre point qui irrite la Cour des Comptes, la mise en place de l’organisation de travail. La Cour souhaiterait des cycles de travail de quatre jours consécutifs suivis de quatre jours de repos au lieu de l’actuel un jour de travail sur deux, qui nuit à la sécurité aérienne. La raison : les vacations dans ce cas y seraient plus longues, donc plus fatigantes. En outre, ce système français ne s’harmonise pas avec celui des collègues européens. Rappelons que l’avant dernier rapport de la Cour des Comptes (de février 2010) avait sérieusement étrillé le mode de travail des aiguilleurs du ciel, parlant même d’un système « opaque » de présence  ou non des aiguilleurs. En réponse à ce dysfonctionnement, la DGAC avait mis en place un système de contrôle des présence des aiguilleurs grâce à des badges de sécurité. D’où la satisfaction de la Cour qui parle cette année de fin des « pratiques les plus contestables ».