La révolte arabe est parvenue à toucher le personnel de la compagnie Oman Air dans le Sultanat d’Oman : 200 grévistes y ont manifesté pour de plus hauts salaires, ce qu’ils ont obtenu. Environ 200 employés d’Oman Air, compagnie aérienne nationale du Sultanat d’Oman, ont fait grève dimanche dernier en réclamant des salaires plus élevés. Ils ont été reçu par la direction et leur ont laissé un ultimatum jusqu’à mardi 9 mars 16 h, leur promettant que s’ils n’obtenaient pas satisfaction, plus aucun avion ne décollerait. Les dirigeants ont cédé à l’issue d’une réunion exceptionnelle mardi. Des augmentations de salaires ont été garanties et le personnel a repris le chemin du travail. Le Sultanat d’Oman situé à la pointe du détroit d’Ormuz a été agité par la vague de protestations commencée en décembre en Tunisie et qui s’est répandue comme une véritable onde de choc. Au départ pacifiques, les manifestations ont par la suite dégénéré en faisant des morts. En janvier, le gouvernement du sultanat, en discrète monarchie pétrolière qu'elle est, avait décidé de calmer le jeu en augmentant les salaires dans le secteur privé de 364 à 520 dollars par mois. Mais c’était apparu insuffisant et d’autres manifestations ont suivi. Oman Air possède une flotte de 21 avions (13 Boeing 737-800 mais 4 autres en commandes, 2 Boeing 737-700s, 2 ATR 42-500 et quatre Airbus A330. Elle dessert 19 destinations internationales et deux nationales.