Selon un premier bilan d’étape, environ 50% des mesures, décidées en janvier 2011 suite à la pagaille due à la neige qui a obligé des milliers de passagers à dormir dans les aérogares juste avant Noël, seraient d’ores et déjà mises en place. Comme convenu, des représentants des services de l'Etat, des opérateurs publics, des compagnies aériennes, des fédérations professionnelles et d'associations de consommateurs et d'usagers se sont réunis en fin de semaine dernière pour faire le point sur les mesures prises en cas d’intempéries pour éviter une nouvelle pagaille dans les aéroports. Roissy a notamment augmenté son stock de glycol, le fameux dégivrant pour avion qui avait cruellement manqué lors des épisodes neigeux de décembre 2010. Il dispose maintenant d’une autonomie de 8 jours. Mais rappelons qu’Aéroports de Paris (ADP) s’était engagé mi-janvier à emmagasiner assez de dégivrant pour faire face à 10 jours d’intempéries. Le système d’information serait pour sa part opérationnel dans les aéroports parisiens grâce à l’installation d'écrans d'affichage adaptés aux situations de crise et à une meilleure coordination avec Air France pour un affichage précis du statut des vols. Par ailleurs, au cas où le trafic serait à nouveau interrompu, des espaces d’hébergement dans les aérogares ont été prédéfinis. Enfin, un médiateur, Philippe Mathot, a été nommé pour apporter une aide aux voyageurs n'ayant pas obtenu satisfaction auprès de leur compagnie aérienne, leur tour-opérateur ou leur agent de voyages à la suite de cette crise.