Poussées par leur aviation nationale et par l’entrée en vigueur en 2012 du système de quota sur les émissions de gaz à effet de serre en Europe, les compagnies aériennes  chinoises cherchent à réduire leurs émissions de CO2. Air China doit ainsi tester le biocarburant à base de jatropha. China Eastern Airlines, de son côté, cherche à économiser du kérosène. Les compagnies aériennes chinoises ne sont pas enchantées par la nouvelle réglementation européenne sur les émissions de CO2 par les avions qui entrera en vigueur en 2012. Mais elles n’ont pas le choix. D’ici un an, comme toutes les compagnies qui frayent dans le ciel européen, elles devront moins polluer ou passer à la caisse. Il leur faut donc trouver des solutions. Air China, qui exploite douze vols commerciaux et quatre vols cargos vers l’Europe par semaine, a, comme Lufthansa, Air New Zealand, Japan Airlines et TAM Airlines, jeté son dévolu sur le biocarburant à base de jatropha. Dans la seconde moitié de l’année, le transporteur chinois envisage même d'effectuer un vol de démonstration trans-pacifique opéré en Boeing partiellement alimenté par le carburant biologique. China Eastern Airlines a opté de son côté pour les économies d’énergies, grâce à la mise en retraite de ses avions les plus anciens, l'optimisation des routes et la rénovation des technologies. Ses Airbus A330 seront ainsi équipés de moteurs Rolls Royce Trent 700 qui devraient permettre de  réduire sa consommation de carburant de près de 2% en un an. A partir de 2012, les 4000 compagnies aériennes qui desservent l’Europe, seront soumises à un système de quotas pour leurs émissions de gaz à effet de serre. Le quota alloué en 2012 sera de 219 476 343 tonnes de CO2.