Un passager yéménite a surpris tout son monde, quelques minutes avant l’atterrissage, en venant taper du poing sur la porte du cockpit du Boeing 737 d’American Airlines entre Chicago et San Francisco. A priori sans aucun lien avec une action terroriste. Les 162 passagers du vol d’American Airlines entre Chicago et San Francisco se sont, de toute évidence, demandé de quoi il pouvait bien s’agir. Dimanche 8 mai, quelques jours après la mort de Ben Laden faut-il le rappeler, et alors que le Boeing 737-800 se prépare à atterrir sur l’aéroport de San Francisco, un passager, Rageh Almurisi, un Yéménite de 28 ans, se lève, se dirige vers le cockpit, et se met à frapper brutalement sur la porte, tout en hurlant des propos incompréhensibles. Un membre de l’équipage le plaque au sol, mais il se défend. D’autres passagers lui viennent en aide, le menottent tout en l’éloignant du cockpit. Moins de dix minutes plus tard, le B737-800 atterrit sans encombre et l’homme est remis à la police. American Airlines a commenté l’incident en indiquant qu’à aucun moment la vie des passagers n’avait été en danger, la porte du cockpit des pilotes étant totalement sécurisée. Il semblerait que l’homme n’aurait pas de lien avec le terrorisme, mais l’enquête poursuit son cours. C’était le jour pour la loi des séries. Le même jour, un peu plus tôt, sur un vol de Continental Airlines, un Américain âgé de 34 ans avait tenté d’ouvrir la porte de sortie d’un Boeing 737-800 en provenance de Houston et à destination de Chicago. Le pilote a alors décidé de se dérouter sur l’aéroport international de Saint Louis dans le Missouri. Pour atterrir 15 minutes plus tard et remettre à la police (encore une fois) l’homme indiscipliné.