L’éruption du volcan islandais Grimsvoetn ne gêne pour l’instant que peu le trafic international, à l’exception des vols d’Icelandair et des compagnies desservant l’Islande. L’espace aérien islandais est fermé au trafic aérien, ce dimanche 22 mai suite à l’éruption, samedi de Grímsvötn, un volcan situé sous la calotte glaciaire du Vatnajökull, sur les Hautes Terres d'Islande. Le nuage de cendres du volcan désigné comme le plus actif d’Islande (la dernière fois en 2004) s’est élevé à 20 Km d’altitude dans le ciel, la poussière ayant atteint dimanche la capitale Reykjavik, 400 km plus à l’ouest. La compagnie la plus touchée reste l’islandaise Icelandair. Air France, à l’instar d’autres compagnies européennes allant en Amérique du Nord (Seattle ou sur la côte ouest des Etats-Unis), seront légèrement affectés, car ils devront contourner l’espace islandais, ce qui entraînera un léger retard de cinq à dix minutes. Aucun pays autre européen n’a fermé son espace aérien, bien que la Grande-Bretagne et la Scandinavie toute proche gardent un œil sur la direction prise par le nuage. Pas de blocage de l’espace européen en perspective dans les prochaines heures, d’autant que la météo favorable entraîne le nuage en-dehors des routes aériennes majeures et que ce nuage est constitué de particules très fines, ce qui signifie que les particules tombent plus rapidement au sol que ceux de l’ Eyjafjöll, qui avait entraîné l’annulation de plus de 100 000 vols en avril 2010.