L'aéroport Keflavik de la capitale islandaise n'a toujours pas rouvert ses portes ce lundi matin, deux jours après l'éruption du volcan Grimsvotn qui avait forcé la fermeture dimanche de l'espace aérien au dessus de l'île. Alors que les rumeurs les plus alarmistes parlent de l'arrivée d'un nuage de cendres volcaniques en Ecosse pour mardi et peut-être sur l'ouest de la France jeudi prochain, l'impact de l'éruption du volcan Grimsvotn reste pour l'instant limité à l'aéroport de la capitale Reykjavik. Lundi à 7h00, le site de l'aéroport annonçait l'annulation de 14 vols au départ ce matin, dont dix pour la seule compagnie nationale Icelandair (vers Paris, Francfort, Londres, Copenhague, Stockholm, Oslo, Helsinki, Amsterdam, Manchester, Trondheim/Bergen), celui de SAS Scandinavian Airlines vers Oslo - Gardemoen, celui d'Air Berlin vers Düsseldorf, celui d'Iceland Express vers Londres et Copenhague, et enfin d'un vol charter vers Montréal. L'aéroport confirmait également l'annulation à l'arrivée de six vols d'Icelandair (depuis Liège, New York, Washington, Toronto, Boston et Seattle), et de celui de SAS depuis Oslo - Gardemoen. Pour les vols transatlantiques et le reste de l'espace aérien européen, on reste cependant loin de l'impact causé en avril 2010 par l'éruption du volcan Eyjafjöll, qui avait paralysé le trafic aérien sur une bonne partie de l'Europe avec l'annulation de plus de 100 000 vols. Des retards d'une dizaine de minutes sont annoncés pour les vols entre Europe et Amériques, les avions devant contourner le nuage qui a perdu de l'altitude depuis l'éruption. Le volcan Grimsvotn était sorti de son sommeil en 2004, mais l'éruption de samedi serait la plus importante depuis 1873.