Les autorités ont identifiés 153 des 228 victimes du crash de l'Airbus A330 d'Air France entre Rio de Janeiro et Paris le 1er juin 2009, un seul des corps repêchés en avril n'ayant toujours pas été identifié. Après la localisation des boîtes noires du vol AF447 en plein océan Atlantique, 104 victimes avaient pu être remontées à la surface entre avril et juin 2011. Selon l'association Entraide et Solidarité AF447 qui a révélé les derniers résultats de l'expertise médico-légale, seul l'un d'entre eux n'a pas encore été identifié mais des tests en cours pourraient donner des résultats d'ici quelques semaines. Cinquante autres corps retrouvés après l'accident avaient été identifiées dans les semaines suivantes. La gendarmerie nationale a indiqué que les proches des victimes, françaises comme étrangères, avaient été informés de la nouvelle. Il reste 74 dépouilles sur les lieux du crash, par 3900 mètres de fonds. Air France et Airbus ont été inculpés d'homicide involontaire, et le Bureau d'Enquête et d'Analyses (BEA) essaie toujours de trouver les causes de l'accident. Son dernier rapport intermédiaire faisait état de défaillances de l'équipage, suite au givrage des sondes Pitot de mesure de vitesse. Dernier rebondissement judiciaire, l'ouverture le mois dernier d'une enquête préliminaire pour violation du secret professionnel, suite à la parution en librairie du livre "Erreurs de pilotage, Tome 5 de Jean-Pierre Otelli qui détaillait les conversations du cockpit jusqu'à deux heures avant le crash.