Le choix du siège à la réservation, lancé par la compagnie aérienne low cost Ryanair en mai dernier, a été étendu à 38 vols low cost dont douze au départ de l'aéroport de Charleroi. Payer dix euros par trajet pour bénéficier des sièges sur les deux premières rangées, qui permettent une sortie rapide, ou sur ceux des rangées 16 et 17 au dessus des ailes, qui offrent une place plus grande pour les jambes: lancée le 16 mai 2011 par Ryanair à l'essai sur deux lignes, Dublin – Londres Gatwick et Dublin – Malaga, l'offre est désormais disponible en ligne sur 38 routes au départ de quatre aéroports européens. Son coût inclut l'option d'embarquement prioritaire avec une restriction, les passagers de moins de 16 ans et les personnes à mobilité réduite n'ont accès qu'à la rangée 2, pour des raisons de sécurité. Depuis Charleroi, l'offre est disponible pour les routes vers Agadir, Dublin, Faro, Fez, Fuerteventura, Lanzarote, Larnaca, Las Palmas, Malaga, Marrakech, Milan – Bergame et Ténériffe. Depuis Dublin, elle est disponible sur les vols vers Charleroi, Faro, Fuerteventura, Ibiza, Lanzarote, Las Palmas, Londres – Gatwick et Stansted, Malaga, Malte, Milan – Bergame et Ténériffe. Les sièges sont également réservables au départ de Londres – Stansted (vers Dublin, Fuerteventura, Lanzarote, Las Palmas, Malaga, Milan – Bergame et Ténériffe) et au départ de Milan – Bergame (vers Alicante, Charleroi, Dublin, Fez, Lanzarote, Las Palmas, Londres – Stansted, Malaga, Marrakech, Rome – Ciampino et Ténériffe). Cette "entorse" au modèle économique des low cost a visiblement rencontré le succès auprès des passagers de Ryanair. A l'instar de ses rivales easyJet, Flybe ou Vueling, la low cost a abandonné le principe du "tous logés à la même enseigne" et ça rapporte: ses profits ont augmenté de 20% au premier semestre, au même rythme que ses revenus auxiliaires. Prochaine étape annoncée par le PDG Michael O'Leary dans une interview au Sun: un service internet en vol "similaire au pay-TV proposé par les hôtels", accessible sur tablette ou smartphone. Une fois connectés au service, les passagers pourraient alors payer pour jouer en ligne, parier ou regarder des films (y compris des pornos?). Sa mise en place, pas encore décidée officiellement, prendrait au moins un an en raison du coût des connexions haut débit aériennes.