Vayalar, PDG de la compagnie aérienne Kingfisher, en très grandes difficultés financières, a avoué vendredi avoir demandé de l’aide au ministre des Finances. Elle essaie aussi de couper court aux bruits courant sur son état de santé aussi en expliquant les raisons de ses dernières mesures d’annulations de vol. Face à la crise la plus grave qu’ait jamais rencontrée, celle qui est encore aujourd’hui la seconde compagnie aérienne en taille en Inde, a demandé par l’entremise de son président, de l’aide en début de semaine au ministre des Finances indien, afin qu’il intervienne auprès des banques qui la mettent sous pression en raison de prêts et de taux d’intérêts très élevés. Une possible intervention du gouvernement et une restructuration de sa dette avec les banques l‘aideraient à se sortir de l’impasse financière qui la ronge depuis plusieurs mois. Kingfisher s’est en outre excusé samedi auprès des clients de son programme de fidélité King Club des nombreuses annulations de ces derniers jours (rien que 150 vols quotidiens annulés jeudi). « Nous avons décidé de nous concentrer sur un service complet. A cette fin, Kingfisher a commencé la reconfiguration de ses avions, leur a-t-elle envoyé par mail samedi. Certains de nos avions seront donc hors service pendant quelques semaines. » La compagnie a indiqué une cinquantaine de vols annulés par jour sur 350 à 400 vols quotidiens jusqu’au 19 novembre Mais les annulations ont été jeudi beaucoup plus nombreuses. Outre cette ultime mesure de reconfiguration de flotte afin  de « maximiser la productivité », Kingfisher a déjà annoncé les semaines précédentes qu’elle fermerait sa filiale à bas coûts et qu’elle lançait un plan d’économie. Enfin, Kingfisher tente aussi de faire taire les rumeurs sur son état de santé. « Des articles sur nos vols annulés en raison d’un supposé exode de nos pilotes (130 sur les dernières semaines n.d.l.r.) apparaît comme une information faussée », a tenu à faire savoir la compagnie.