Le conseil aux passagers est le même partout, en cette veille de grève des agents de sécurité des aéroports français: il faut se présenter longtemps à l'avance, au moins deux heures, pour être à peu près sûr de pouvoir embarquer. Peu d'aéroports se sont pour l'instant risqués à des prévisions sur les conditions d'embarquement le 16 décembre 2011, quand le passage au contrôle de sécurité risque de s'éterniser, et aucune annulation n'a été annoncée. Montpellier assure que les vols ne seront pas perturbés, tandis que Lyon détaillera plus tard dans la journée ses prévisions (360 vols doivent atterrir ou décoller à St Exupéry vendredi), Toulouse s'attendant "dans le meilleur des cas à des retards". Le site d'Aéroports de Paris, qui gère Orly et Roissy, est de son côté muet. Les compagnies aériennes restent également discrètes, sans doute en attendant d'en savoir un peu plus sur le mouvement: la low cost easyJet par exemple prévient juste qu'il pourrait y avoir des problèmes. S'il est une ville où les passagers peuvent venir tranquillement, c'est Marseille: le mouvement de grève a été en effet lancé afin que les agents de sécurité dans le reste du pays reçoivent une augmentation similaire à celle accordée à la même période l'année dernière à leurs collègues de l'aéroport Provence – justement après une grève…