Les agents de sûreté des aéroports français entament vendredi leur huitième jour de grève, dont l'impact devrait rester limité à des retards y compris à Paris – Charles de Gaulle où des policiers ont été déployés depuis hier pour remplacer les grévistes. Aucune annulation n'est annoncée dans les aéroports de l'hexagone en cette veille de weekend de Noël, mais la poursuite du conflit devrait continuer à provoquer des retards le 23 décembre 2011. Au Terminal 2F de Roissy où 180 policiers de l'air et des frontières et 80 gendarmes ont été déployés jeudi pour remplacer les grévistes et procéder à la fouille des passagers, la durée moyenne d'attente avant l'embarquement était en moyenne de 25 minutes selon ADP. Le gestionnaire prévoit pour aujourd'hui "pas d'attente significative" à Roissy, et une "situation fluide" à Orly. A l'aéroport de Lyon – Saint Exupéry, le message pour vendredi et le même que la veille: pas d'annulation mais des retards, en particulier en début d'après midi. Le Terminal 3 reste fermé, tous les vols étant reportés vers le Terminal 2. 80% des agents de sûreté étaient en grève hier selon le gestionnaire de la plateforme, 98% selon les syndicats. Un vol de la low cost easyJet vers Londres – Gatwick est cependant affiché comme annulé. Les retards à Toulouse – Blagnac tournaient hier aux alentours d'une dizaine de minutes, et la journée de vendredi est prévue sans plus de problème, même si 9 employés sur 10 se seraient joints à la grève. Le mouvement reste suspendu à Nice, et même si la CGT affirme que la grève s'est étendue aux aéroports de Bâle – Mulhouse, Rennes, Lorient ou Beauvais, aucun impact n'y a été constaté. Ce même syndicat a déclaré que le mouvement de grève nationale était reconduit jusqu'au 31 décembre. Le gouvernement rappelle de son côté que 400 gendarmes et policiers de l'air et des frontières sont prêts à être déployés si nécessaire.