L'aéroport de Paris – Charles de Gaulle sera le dernier aujourd'hui où les agents de sûreté ont maintenu la grève, après la signature d'un accord de sortie de crise par quatre syndicats. Le trafic aérien devrait être normal encore ce mardi 27 décembre 2011 dans les aéroports français, même si quelques 200 agents ont voté pour la poursuite du mouvement à Roissy – mais ils se prononceront ce matin lors d'une nouvelle assemblée générale. Les gendarmes et policiers de l'air et des frontières déployés dans le terminal 2F resteront sur place jusqu'à un retour complet à la normale. La reprise du travail "à contrecœur" est effective ce matin à Lyon – Saint Exupéry, et le préavis de grève pour ce soir minuit à Nice a été levé. Aucune annulation n'a été constatée hier ou annoncée pour aujourd'hui, et les retards les plus conséquents étaient d'une dizaine de minute en moyenne à Lyon, les aéroports de Toulouse, Beauvais ou Bordeaux fonctionnant normalement. Les syndicats CFDT, CFTC, FO et UNSA-FMPS ont accepté hier de mettre fin à onze jours de grève, constatant de fait son essoufflement et expliquant que l'accord permettait de "limiter la casse, même s'il n'a pas atteint les objectifs par rapport aux revendications initiales" pour citer le dirigeant de l'UNSA Erik Biro, soit une augmentation de salaire de 200 euros. Seuls la CGT et Sud n'ont pas signé, en attendant de consulter leur base. Pour le syndicat patronal SESA, l'accord "permet aux agents de sûreté de bénéficier d'une prime de 1000 euros et d'une renégociation qui débutera en janvier sur l'amélioration des conditions de travail", la CFDT précisant de son côté que des négociations s'ouvriront "au premier semestre 2012 pour fixer les modalités de l'augmentation de la prime proposée".