La grève des agents de sûreté dans les aéroports français a pris fin hier après onze jours de conflit, malgré de derniers soubresauts à Rennes. L'aéroport de Rennes - Bretagne a été le seul à connaître des perturbations le 27 décembre 2011, deux avions de la compagnie aérienne Air France en provenance de Lyon et Marseille et un de la low cost Flybe venant de Southampton étant déroutés vers Rennes et Dinard, où des transferts en autocar ont été organisés. En cause, le débrayage à l'aube d'une partie des pompiers employés par Securitas, afin d'obtenir les mêmes conditions de travail que ceux employés par le gestionnaire de l'aéroport. Ils ont repris le travail à la mi-journée, après avoir obtenu satisfaction sur leurs revendications (les détails de l'accord ne sont pas connus). A Lyon – Saint Exupéry, très perturbé au début du conflit avec de nombreuses annulations de vols, le Terminal 3 a pu rouvrir ses portes hier et "les effectifs étant au complet", selon un communiqué de la direction, "suffisants pour ouvrir correctement les postes d'inspection filtrage". Et le transport de bagages encombrants comme les skis ou caddies de golf est de nouveau autorisé. Quant à l'aéroport de Paris – Charles de Gaulle, où les agents de sûreté avaient reconduit le mouvement de grève pour mardi, la reprise du travail était effective dans la matinée à l'appel de la CGT, qui avait refusé tout comme Sud Aérien de signer l'accord accepté la veille par quatre autres syndicats. Mais une dirigeante de la CGT prévenait déjà que si les salariées ont "repris le boulot parce qu'ils ne pouvaient pas faire autrement", la "bagarre sur les salaires" va continuer.