Vendredi dernier, une cinquantaine de passagers de la compagnie Arik Air ont été refoulés à leur arrivée à Johannesburg, les autorités sud-africaines estimant que leurs carnets de vaccination contre la fièvre jaune n’étaient pas fiables. Cet incident  n’étant pas le premier, la compagnie nigériane a pensé un temps suspendre ses vols pour Johannesburg. Annoncée suspendue samedi, la ligne Lagos – Johannesburg d’Arik Air a finalement repris dès dimanche. Pourtant, dans un premier communiqué, la compagnie nigériane affirmait ne pas souhaiter poursuivre ses activités "dans un pays où ses clients risquent de faire l’objet de détention ou d’autres mesures fixées arbitrairement par les autorités". En effet, à leur arrivée vendredi dernier à l’aéroport de Johannesburg, une cinquantaine de passagers nigérians se sont vu refuser l’entrée en Afrique du Sud, pour défaut de présentation d’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune fiable.  D’après le communiqué, "beaucoup de passagers ont été retenus et interdits d’entrer dans le pays ces derniers mois". D’ailleurs, selon le quotidien This Day, vendredi dernier, la compagnie South Africa Airways (SAA) a aussi vu 75 de ses passagers ramenés au Nigeria pour la même raison. Arik Air est donc finalement revenu sur sa décision. Toutefois, elle procédera à un contrôle rigoureux de tous les passagers en ce qui concerne ce carnet de vaccination contre la fièvre jaune, en attendant la résolution du différend par les autorités des deux pays. Selon Infoplus Gabon, la question du certificat de vaccination contre la fièvre jaune est récurrente pour les Nigérians se rendant en Afrique du Sud, et beaucoup de Nigérians demandent à leur gouvernement d’appliquer le principe de la réciprocité aux Sud-africains voyageant au Nigeria.