Un vol de la compagnie aérienne low cost JetBlue entre New York et Las Vegas a du se dérouter et atterrir d'urgence après la crise de nerf du commandant de bord, persuadé d'une attaque d'Al Qaeda et du crash imminent de son appareil. Le vol 191 avait décollé de l'aéroport JFK le 26 mars 2012 vers 7h00 à destination du Nevada quand le copilote s'est aperçu d'un comportement de plus en plus bizarre de son commandant de bord. Ce dernier s'étant levé pour aller aux toilettes, le copilote a alors verrouillé la porte du cockpit, tandis que son collègue se lançait dans une litanie de menaces contre le vol, allant de l'Iran à l'Irak en passant par Al Qaeda et l'Afghanistan qui allaient "nous abattre", et annonçait la présence d'une bombe à bord. Les passagers et l'équipage ont réussi à maitriser l'homme qui essayait de rentrer dans le cockpit, un passager déclarant à CBS News être resté assis sur lui pendant une vingtaine de minutes, jusqu'à l'atterrissage vers10h00. Pendant ce temps, le copilote avait demandé à se poser en urgence à Amarillo au Texas, recevant l'aide d'un autre pilote présent parmi les passagers pour les dernières manœuvres. JetBlue n'a pas révélé l'identité du commandant de bord, annonçant simplement qu'il avait été hospitalisé "pour un problème médical" dans un hôpital local. Une fois l'ensemble des personnes à bord interrogées par les autorités, l'appareil a repris le chemin de Las Vegas. Si les cas de ce genre sont rarissimes chez les pilotes, une hôtesse de l'air d'American Airlines avait elle aussi "pété les plombs" il y a une quinzaine de jours à Dallas, annonçant un crash alors que l'appareil n'avait pas encore décollé…