Publié le 1 décembre 2024 à 10h00
Publié le 15 août 2012 à 09h00 par François Duclos
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chief pilot a commenté :
15 août 2012 - 9 h 50 min
Ryanair n’est pas la seule compagnie dans ce cas ,des compagnies US se sont deja faites épingler l’année dernière sur des traversées transatlantiques a destination de Londres….
capten_chocolate a commenté :
15 août 2012 - 11 h 50 min
Pour info chief pilote les 757 de continental partaient en sachant qu’ils n’avaient pas le fuel mini (car un peu courts en range avec beaucoup de vent de face) dans le cas présent les avions de ryn ont declaré un mayday après avoir dégagé de madrid vers valencia et avoir été mis en attente env 1h chacun…on est très loin de l’emport mini de carbu…
b744 a commenté :
15 août 2012 - 15 h 02 min
Si tu dégages et qu’en plus tu attends 1h, tu as cramé tes réserves, donc Mayday pour tout le monde. Pour info, les long-courriers arrivent avec environ 1h15 à 1h30 de pétrole à destination, donc le mayday interviendrait avant 1h d’attente au dégagement…
tyfilou a commenté :
15 août 2012 - 15 h 57 min
Pour bien comprendre la politique carburant, il faut distinguer deux choses:
– Le carburant “minimum block” qui correspond au minimum acceptable au sol pour commencer le vol d’un point de vue règlementataire
(Fuel pour le voyage + marge de sécurité + 1 dégagement + une réserve minimale légale + le fuel additionel décidé par le commandant.)
En fait c’est encore un peu plus compliqué que ça mais restons lisible pour tout le monde!
– Le carburant en vol qui doit permettre de se poser finalement n’importe ou sans avoir à toucher à la réserve minimum légale.
Si à un moment donné, le commandant se voit dans l’obligation d’entamer la réserve minimum légale, il doit déclarer une urgence. Celà se produit si la situation à destination ne permet pas de se poser, si la situation à tout terrain de dégagement n’est pas posable tout de suite et que tout le carburant additionnel décidé par le commandant pour tenir compte des impondérables probable est brûlé.
La pression opérationnelle est telle que parfois dans des conditions extrêmes, le commandant se voit contraint entre un choix de prendre plus de carburant pour des conditions mauvaises et un engorgement probable du traffic, ce qui peut vouloir dire débarquer des passagers et/ou du fret. En tout état de cause, la compagnie ne peut être tenue pour responsable que sur le volet de la formation des commandants car seul le commandant peut prendre la décision finale sur ce point. Il est cependant probable qu’un commandant trop prudent est moins rentable à la longue qu’un commandant qui passerait au plus juste… Mais c’est là que l’être humain prend le pas sur l’ordinateur et que le vrai métier de commandant de bord prend son importance : Il faut faire un choix éclairé et sécuritaire.
Il faut souligner que le fait de déclarer l’urgence donne automatiquement priorité à l’avion et que cela est fait dés que le commandant soupçonne qu’il risque de poser l’avion avec moins que la réserve légale. Cela en soit n’est pas illégal. Ce qui est illégal, c’est de se poser avec moins que la réserve finale. Dans ces 3 cas, si je suis l’article, je n’ai pas les éléments pour savoir si la réserve légale a été entamée avant l’atterrissage.
chief pilot a commenté :
15 août 2012 - 15 h 59 min
Chacun suit les ordres de sa compagnie et des fois c’est le contraire on embarque plus de Kéro qu’il n’en faut ,parceque le prix est plus bas a LAX qu’a CDG…personne ne va me contredire la dessus…merci a B 744 pour son objectivité
nico777 a commenté :
15 août 2012 - 17 h 53 min
Michel C dit “la lumière” ou es tu? Qu’attends tu pour défendre encore cette compagnie à la C ?Qu’as tu a dire cette fois ci…nous t’écoutons.
san josé a commenté :
19 août 2012 - 15 h 46 min
tu viens d’avoir toutes les explications, tu te sens pas un peu con mon gars?
Kek a commenté :
15 août 2012 - 18 h 37 min
Remercions Nico777 pour son commentaire tres intéressant.
Comme il l’a été bien expliqué par les autres commentaires, toutes les regles semblent avoir été respectée.
Mais il est tout de même intéressant que pour un aeroport fermé (meme un aeroport majeur comme madrid), le contrôle aérien oblige des avions a attendre pendant des heures apres avoir dégagé avec des informations tres floues sur les heures d’approche estimée.
Il me semble qu’il y a un veritable problème avec l’organisation et l’optimisation de l’espace aérien espagnol.
J’espere que l’enquete puisse faire la lumiere la dessus mais je n’imagine pas les autorités de l’aviation civile espagnol se tirer une balle dans le pied en se mettant en cause.
demen a commenté :
15 août 2012 - 18 h 41 min
Apparemment ce n’était pas la seule compagnie à avoir lancé un appel d’urgence, il y a brussel airlines entre autres.
Quand est-il de l’enquête sur le crash Rio-Paris d’AF? Faute des pilotes? Problèmes de formations?
DrOliv a commenté :
15 août 2012 - 22 h 37 min
Pour le Rio-Paris, tu cherches sur le site du BEA et tu lis le rapport final sur le sujet. Comme ça tu te fais ta propre opinion.
Allez, pour qu’on dise pas que je suis méchant, juste à cliquer en dessous:
http://www.bea.aero/docspa/2009/f-cp090601/pdf/f-cp090601.pdf
Nicolas R a commenté :
16 août 2012 - 8 h 01 min
Je ne suis pas fan de Ryanair mais si çe qui est écrit dans l’article est vrai, je ne vois pas ou est le problème. La réglementation est très clair et il n’y a aucune obligation a prendre + que le mini réglementaire.
1000 kg (soit une reserve d’une trentaine de minutes de vol) de plus sur un 737 c’est environ 40 kg de carburant perdu.
Un pilote qui volerait 15 jours par an sur deux étapes en moyenne et pendant vingt ans surconsommerait 288000 kg de carburant pour rien… Imaginez les coûts pour une compagnie qui fait voler des dizaines d’appareils sur quatre étapes mini par jours ….
Transporter du carburant pour se rassurer n’est pas plus professsionnel que de voler fuel mini par dogmatisme.
Manifestement, les pilotes avaient pris pas mal de carburant en réserve au vu de la météo orageuse. Parce que rester en l’air avec des réserves de plus d’une heure c’est assez conséquent.
Donc, j’attends les résultats de l’enquête avant de juger, et je plains les collègues qui doivent faire face à cette situation, coinçés entre les enquêteurs et leur direction….
Machinchose a commenté :
17 août 2012 - 0 h 31 min
TYFILOU a très bien résumé le processus carburant. Par contre j’estime que l’enquête mérite d’être faite jusqu’au bout, afin de comprendre pourquoi les différents aiguilleurs ont mis ces avions dans cette situation. Formation insuffisante ? Incompétence ? Mésentente avec Eurocontrol ? Bref, il faut corriger pour que cela ne se répète plus.