L'avionneur européen veut garder son équipement à l’aéroport de Nantes-Atlantique pour continuer à l'utiliser quand les activités commerciales auront été transférées sur la future plate-forme de Notre-Dame-des-Landes. Airbus restera à Nantes-Atlantique malgré la construction de Notre-Dame-des-Landes. En effet, l’avionneur européen utilise une piste de fret pour transférer ses pièces aux autres usines du groupe via son avion transporteur Béluga. Or selon un article d’Ouest France, après avoir étudié la possibilité d’alternatives via la route ou le transport par barge, il ne veut pas quitter cet équipement. Mais si Airbus veut continuer à utiliser cette piste, il va certainement devoir payer. En effet, comme le rappelle le quotidien régional, le contrat de concession à Vinci, constructeur et futur gestionnaire de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, prévoit l’arrêt des vols commerciaux à Nantes-Atlantique, mais la possibilité du maintien « de la structure pour les besoins des activités aéronautiques », mais la gestion de cette piste serait privée. Airbus en étant presque l’unique utilisateur, ce serait donc à lui d’en supporter le coût. Pour rappel les travaux à Notre-Dame-des-Landes doivent commencer en 2013 pour se terminer en 2017, pour un coût total estimé à 450 millions. Situé à une trentaine de kilomètres au nord de Nantes, l’aéroport Grand Ouest pourra accueillir jusqu’à 9 millions de passagers par an, et ses deux pistes le rendront accessible à l’Airbus A380. Il remplacera l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique qui a accueilli  3,246 millions de passagers (Air France, Airlinair, easyJet, Eastern Airways, Flybe, Iberia, Jetairfly, Royal Air Maroc,  Transavia, Tunisair, Vueling…) pour une capacité théorique de 4 millions.