Pannes sèches : Ryanair dédouanée par l’IAA

Publié le 21 septembre 2012 à 07h30 par François Duclos

17 commentaires

Selon un rapport de l’Irish Aviation Authority (IAA), les trois avions de la compagnie aérienne low cost Ryanair qui avaient atterri en urgence en Espagne avaient la quantité requise de carburant. Dans son rapport préliminaire publié le 20 septembre 2012, l’IAA explique que les trois Boeing 737-800 avaient décollé en direction de Madrid avec plus de carburant que les minima prévus dans leur plans de vol ; qu’ils étaient encore au-dessus de la limite imposée lors de leur déroutement vers l’aéroport de Valence ; et que leur demande d’atterrissage d’urgence était en accord avec les règles EU Ops. L’enquête, à laquelle ont participé deux membres des autorités de l’aviation civile espagnole, recommande toutefois à Ryanair de revoir sa politique de carburant et ses instructions aux pilotes en cas de vol vers des aéroports surchargés, particulièrement par mauvais temps. L’IAA demande également la revue des procédures de retard à Madrid avec éventuellement l’étude de nouveaux mimima de carburant pour les opérations normales. Rappelons que le 26 juillet dernier, trois avions de Ryanair avaient demandé des atterrissages d’urgence à Valence après avoir été déroutés en raison d’orages sur la capitale espagnole. Selon la spécialiste irlandaise du vol pas cher, après des « attentes respectivement de 50, 68 et 69 minutes après l’heure d’atterrissage prévue » à Madrid, les pilotes avaient « demandé à atterrir immédiatement puisqu’ils avaient atteint leur réserve en carburant, qui leur permet d’opérer environ 30 minutes (ou 480 kilomètres) de vol ». Les trois appareils s’étaient posés sans problème. Ce rapport suffira-t-il à mettre fin à la polémique, prolongée à l’excès dans la presse espagnole ? Selon le PDG de Ryanair Michael O’Leary, l’étude par le gouvernement espagnol d’une nouvelle loi durcissant les sanctions contre les compagnies aériennes contrevenant aux règles du transport aérien cache à peine un « acharnement » contre la low cost, premier opérateur dans le pays (24,7 millions de passagers depuis le début de l’année). Il en profite pour souligner une déclaration conjointe des ministères du transport des deux pays, qui jugent « ses standards de sécurité au niveau des compagnies européennes les plus sûres »…

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Commentaire(s)

Kek a commenté :

21 septembre 2012 - 9 h 15 min

“la revue des procédures de retard à Madrid”.
En effet, si l’ATC espagnol sait que en cas de fermeture de Madrid pour n’importe quelle raison, ils leur sera impossible de dispatcher les avions a destination de Madrid vers des aeroports de dégagement sans leur demander d’attendre “des heures” en l’air. Pourquoi ne pas légalement imposer une reserve de fuel extra pour tout vol a destination de Madrid?

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1. eMac a commenté :
  
  21 septembre 2012 - 10 h 42 min
  
  Le problème de Madrid est celui des contrôleurs. Fait unique en Europe, l’ATC stipule pouvoir vous faire attendre 20 minutes sans avoir à donner d’estimée ou de raison (20 minutes = 800 Kg de carburant pour un A320). Pendant que les compagnies étrangères attendent, les avions des compagnies locales (Ibéria en tête) se posent. Les réclamations n’étant traitées que si elles parviennent par écrit moins de 24h après incident, il n’y a donc pas de problème. Le Roi avait raison de vouloir les virer;
  
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barrenechea a commenté :

21 septembre 2012 - 10 h 19 min

Bonjour,
je reside en allemagne et vol toute les semaines a travers l´europe. la gestion de l´aeroport de madrid est une catastrophe, le gouvernement espagnol souhaite priviligiér les compagnie comme iberia que je boycotte depuis les nombreux problemes que j´ai eu avec elle et ne voyage plus via madrid.
quelques exemples : depart santiago de compostella ( vol iberia ) arrivee a madrid 45 minutes en retard correspondance pour francfurt (iberia) deja checker, impossibilité pour l´equipage de me signaler la porte d´embarquement pour ma correspondance.. arrivé a madrid traversé de l´aeroport pour me rendre a la porte de l´embarquement ( 20 minutes) arrivé 7 minute avant la fin de l´embarquement mais iberia a refusé mon embarquement sous pretexte qu´ils avaient pensé que je ne serais pas a temps .. apres mon scandal ils m´ont avoué qu´ils avaient vendu ma place ( surbooking ) inadmissible ..un vol a 1500 € en business class, j´ai recu une lettre d´excuse..grand foutage de geule…..et des histoires comme ca en un an j´en ai plusieur, alors je boycotte je vol aussi avec ryan air car ils ont des vol direct barcelone, porto, santiago de compostella et n´est eu a ce jour aucun probleme.

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1. moonmartre a commenté :
  
  21 septembre 2012 - 11 h 10 min
  
  bonjour Barrenechea,
  une vraie poisse votre aventure, qui plus est à 1500€
  
  Question aux spécialistes : dans quelle mesure une compagnie veut-elle vendre votre place sans attendre la limite de l’embarquement?
  Est-ce légale ou à discrétion de la compagnie!
  
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Ledru Didier a commenté :

21 septembre 2012 - 11 h 01 min

Je comprends l’émoi qu’à pu provoquer chez certains la suspicion de voir Ryanair à minima trop proche ( border-Line) des limites sécuritaires du système aéronautique”pour des raisons économiques…
Du coup se poser des questions et enquêter pour en trouver les réponses sont légitimes à mes yeux..’
On pourra toujours gloser sur l’éventuelle partialité ou non d’une commission irlandaise (comme Ryannair..),mais c’est normal qu’elle soit irlandaise puisque JUSTEMENT Ryannair est irlandaise et seule l’aviation civile de ce pays pourrait éventuellement intervenir..

Mais on remarquera que cette commission comporte 2 membres espagnols,donc,”les plaignants”en quelque sorte..

Il faut savoir accepter les conclusions de cette commission.Que dit-elle? 2choses il me semble:
1). Dans le cadre des règles ACTUELLES et en dépit des conditions de traffic du moment,Ryanair et ses CdB ne sont pas en faute
2) Les conditions de vol et d’ATC rencontres par ces équipages sur Madrid ne sont en définitive pas si exceptionnelles que ça et de fait pourraient conduire à la reproduction fréquente des situations telles que vécues sur ces vols .Ce qui en retour pourrait conduire à une forme de danger car si l’ATC peut gérer quelques vols en demande “d’atterrissage immédiat”( et je ne parle pas “d’urgence à dessein”),Il ne sera pas en meure de le faire s’il y a inflation de ces demandes d’immédiateté:et LA est le danger…
Comme retour d’expérience,la commission demande l’étude de la possibilité d’augmenter les exigences réglementaires d’emport de kérosène dans certains cas tel que saturation d’aeroportt,mauvais temps prévu…

Rien que de très normal au titre du REX,et probablement une bonne piste de travail pour améliorer la sécurité des vols dans ces cas la!
Et si ces incidents auront servis à cela,c’est une très bonne chose!!!Palce au positivisme maintenant !

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Kaasi a commenté :

21 septembre 2012 - 11 h 05 min

Qui doutait qu’il en soit ainsi. MOL l’a dans la poche l’IAA, une malette de billets et l’affaire est conclue

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1. Machinchose a commenté :
  
  21 septembre 2012 - 14 h 29 min
  
  Toi, tu dois être africain pour penser ainsi.
  
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2. Kek a commenté :
  
  21 septembre 2012 - 16 h 03 min
  
  Oui l’IAA est dans la poche de RYR mais cela n’empêche pas les conclusions de l’enquete d’être coherente.
  Sur ce coup: Il n’y a pas eu la moindre erreur de RYR ou de ses CDB. Mais il y a un veritable problème au niveau de l’ATC en Espagne et particulièrement a MAD en cas de situation non-normale (meteo ….).
  
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  1. Machinchose a commenté :
    
    21 septembre 2012 - 18 h 22 min
    
    Affirmation subjective, accusation gratuite. L’important est que RYR n’est pas fautive, que les problèmes sont ailleurs, et qu’il faut y apporter des actions correctives.
    
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    1. Kek a commenté :
      
      22 septembre 2012 - 8 h 38 min
      
      “Affirmation subjective, accusation gratuite”
      Pour ce qui est de l’IAA dans la poche de RYR, il faut être honnête et reconnaitre que se sont les memes personnes qui circulent dans leurs locaux. Combien d’anciens membres de RYR dans l’IAA !!! Apres, ce n’est pas si choquant qu’il y est des liens si fort entre l’administration et les compagnies principales des pays mais ils existent et si l’IAA peut aider RYR dans certaines limites, il n’y aura pas photo.
      Pour les problèmes au niveau de l’ATC en Espagne, c’est une observation partager entre la grande majorité des “usagers” de ces services. Il me semblerai meme faire preuve de mauvaise foi que de nier ce problème evident.
      Enfin, j’accepte votre critique pour le cote “non-prouvé” de l’affirmation concernant RYR et l’IAA mais je soutiens celle du problème majeur de l’ATC en Espagne et ce afin que l’ont y apporte “des actions correctives” le plus vite possible.
      
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  2. Hclaudepie a commenté :
    
    31 juillet 2013 - 9 h 07 min
    
    RYR et l’IAA frayant ensemble ? Impossible, comme s’il y avait des échanges croisés entre la DGAC et AF ? Risible !
    
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3. Boeing747 a commenté :
  
  21 septembre 2012 - 19 h 38 min
  
  vous êtes d’une mauvaise fois affligeante…
  
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  1. Stw Galley a commenté :
    
    24 septembre 2012 - 23 h 37 min
    
    + 1
    
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cacatoes a commenté :

21 septembre 2012 - 13 h 43 min

Et pourquoi ne pas demander aux utilisateurs de l’aéroport via NOTAM de prévoir xx de temps d’attente entre telle heure et telle heure (heures de pointe) comme ça se fait par exemple en Australie ?

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1. Machinchose a commenté :
  
  21 septembre 2012 - 19 h 03 min
  
  C’est un des objectifs d’Eurocontrol. Il est repris dans le ESSIP Plan de l’Eurocontrol. Un projet très ambitieux ( 4 milliards euros ), mais extrêmement performant après son implémentation complète. La sécurité aérienne sera renforcée de façon très significative. Il faut savoir que les experts qui ont pondu ce Master Plan ont fait quelque chose d’admirable. Les 3 plans de l’Essip,( le Ecip, le Sesar et le Ses ) sont disponibles sur internet. Un vrai chef d’oeuvre si vous aimez la lecture technique.
  
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lol a commenté :

22 septembre 2012 - 13 h 20 min

Il faut quand même ouvrir les yeux. FR est LA graaaaande compagnie la plus sûre d’Europe, c’est MOL qui le dit. Et FR se prend une recommandation de l’IAA sur l’emport carburant qui n’est que du bon sens et du niveau d’un chef pilote d’aéroclub !! “Si tu vas sur un terrain merdique et très fréquenté et qu’il y a du mauvais temps, alors prend du pétrole” – c’est tout ? Quelle était la consigne de FR avant cette recommandation ? N’y-a-t-il pas en arrière plan la recherche du moindre coût, la pression managériale et les CDB à 3000 heures qui font qu’on peut très bien être “standard” et “dans les règles”, mais en danger si ça se dégrade ? Alors on fait tomber un peu la pression du côté du fuel histoire de ne pas avoir un 737 dans un champs un de ces jours….

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Mykel a commenté :

1 octobre 2012 - 22 h 08 min

Et voici une source qui dit le contraire : http://www.deplacementspros.com/Deroutement-sur-Valence-Ryanair-pris-en-flagrant-delit-de-mensonge_a17415.html

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